Lignes directrices nationales sur la séquence éviter, réduire et compenser les impacts sur les milieux naturel

La stratégie de la biodiversité de l’Union européenne vise à enrayer la perte de biodiversité et la dégradation des écosystèmes d’ici à 2020 en définissant six objectifs prioritaires. L’un d’eux – préserver et améliorer les écosystèmes et leurs services – mentionne l’évitement de « toute perte nette pour les écosystèmes et leurs services ».

L’application des présentes lignes directrices nationales sur la séquence éviter, réduire et compenser les impacts sur les milieux naturels permettra de contribuer pleinement à la réussite de cette stratégie européenne déclinée en France.

Les lignes directrices constituent un document méthodologique, élaboré par un groupe de travail réunissant l’ensemble des parties prenantes concernées par la prise en compte de la protection de l’eau et de la biodiversité dans les projets d’aménagement et les documents de planification.

Il s’agit de transcrire dans les pratiques, les obligations découlant des textes législatifs et réglementaires sur l’évitement, la réduction et la compensation des impacts sur les milieux naturels. Les lignes directrices précisent de manière pragmatique les principes qui guident cette séquence ainsi que les méthodes mobilisables pour la mettre en oeuvre, dans l’objectif de conserver globalement la qualité environnementale des milieux, et si possible d’obtenir un gain net lorsque l’état de ces milieux est dégradé.

Les lignes directrices portent sur l’ensemble des milieux naturels terrestres, aquatiques et marins. Elles s’adressent à l’ensemble des acteurs concernés services de l’État, établissements publics, collectivités locales, entreprises, associations, agissant en tant que maîtres d’ouvrage, maîtres d’oeuvre, prestataires, services instructeurs, autorité environnementale, services de police et autres parties prenantes.

Les lignes directrices ont vocation à évoluer en fonction de la réglementation et de la parution de nouveaux outils techniques. Leur application fera l’objet d’un retour d’expériences afin de suivre les déclinaisons territoriales et sectorielles et d’améliorer les méthodes proposées.

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Assouplissement des règles à l’installation d’éoliennes terrestres

eole3L’Assemblée nationale a adopté dans la nuit de lundi, l’article 14 du projet de loi d’habilitation à prendre par ordonnances diverses mesures de simplification et de sécurisation de la vie des entreprises.

Cet article habilite le Gouvernement à expérimenter une « autorisation unique » pour les parcs éoliens dans les régions où ces projets sont les plus nombreux Champagne-Ardenne, Basse Normandie, Picardie et Nord-Pas de Calais.Comme la déclaré en séance publique Benoît Hamon, ministre délégué à l’économie sociale et solidaire : « L’objectif du Gouvernement est, lui, parfaitement cohérent ; il s’agit de privilégier la transition énergétique, dont l’éolien. »

Une mesure d’allègement que s’est empressée de féliciter France Energie Eolienne FEE, car les projets éoliens sont soumis actuellement à des durées d’autorisation excessives : “six ans en France contre deux ans en Allemagne … Nous devons pouvoir délivrer les autorisations nécessaires dans les mêmes délais qu’Outre-Rhin. Au-delà, la filière a besoin de stabilité, clarté et sécurité juridique.

“C’est la raison pour laquelle sa préférence va à une autorisation unique centrée sur le permis de construire. Les professionnels, les services et les juridictions connaissent tous cette procédure qui a été en vigueur pendant 10 ans avant d’être modifiée par la loi Grenelle II de 2010.

L’enjeu est de taille puisqu’il s’agit de combler les 17.400 MW de puissance éolienne restants à installer d’ici 2020. Aujourd’hui, la puissance installée s’élève à seulement 7.800 MW… “C’est maintenant que les mesures doivent être prises pour accélérer le déploiement de notre parc éolien, dans un contexte d’urgence climatique suite à la publication du dernier rapport du GIEC” a argué FFE.

L’association, qui regroupe plus de 90 % du marché des éoliennes, tient à rappeler que cette énergie renouvelable joue un rôle majeur dans la transition énergétique et permet de créer des emplois durables répartis sur tous les territoires, notamment dans les zones rurales. C’est 50.000 emplois qui pourraient être créés dans le secteur au cours des six prochaines années si la France respecte ses engagements. Par ailleurs, un projet éolien est également une source de financement pour une collectivité locale et participe ainsi au développement rural.En conclusion, France Energie Eolienne a indiqué être attentive aux modalités pratiques de cette expérimentation par voie d’ordonnance.

via Assouplissement des règles à l’installation d’éoliennes terrestres > Eolien – Enerzine.com.

Les énergies, source d’emplois et d’économies

Cette année, l’édition 2013 de la Route des Energies croise la Fête de l’Energie. Une double occasion de découvrir l’efficacité énergétique made in Haute-Normandie à travers des visites d’entreprises qui recrutent ou d’habitations exemplaires.

Du 14 au 18 octobre, la Route des Energies ouvre les portes de 39 entreprises haut-normandes pour faire connaître, entre autres aux lycéens, aux demandeurs d’emplois ainsi qu’aux personnes en reconversion ou en construction de projet professionnel, les métiers de l’énergie. Organisée par la filière Energies Haute-Normandie en partenariat avec la cité des Métiers, cette manifestation permettra à certains de découvrir leur futur métier, et à d’autres d’affiner leur projet professionnel ou de se renseigner sur l’une des nombreuses formations initiales existantes en Haute-Normandie 5 CAP, 18 bac, 11 BTS, 5 DUT, 8 licences, 7 masters et 7 diplômes d’ingénieur ou continues plus d’une centaine.

Plus d’info sur : Les énergies, source d’emplois et d’économies – Environnement – Environnement / Transports – Région Haute Normandie.

Mise en ligne d’un guide national sur la TVB dans les documents d’urbanisme

Ce guide méthodologique s’adresse en particulier aux collectivités chargées d’élaborer ou de réviser leur document d’urbanisme, mais aussi aux acteurs et services les accompagnant dans ces démarches. Il fait état des possibilités offertes par les dispositions actuelles du code de l’urbanisme pour intégrer l’enjeu Trame verte et bleue dans les documents d’urbanisme. Il expose et illustre l’identification des continuités écologiques et leur intégration dans les différentes phases d’élaboration et parties des documents d’urbanisme.

Charleval : un parc solaire remplace une carrière en fin d’exploitation

Après les centrales photovoltaïques d’Istres et de Cuges-les-Pins, le groupe Solaire Direct a inauguré un troisième parc solaire dans les Bouches-du-Rhône, vendredi 20 septembre, à Charleval.

Installé sur le site d’une carrière en fin d’exploitation, un choix de localisation qui permet de reconvertir un site industriel en projet renouvelable, le parc solaire de Charleval est composé de 20.520 panneaux solaires repartis sur 14 hectares.

Construit et exploité pour une durée de 40 ans par Solaire Direct, les 6,2 MW de puissance de ce nouveau parc permettront de produire annuellement 9,5 GWh d’électricité. Il assurera ainsi la consommation de quelques 5.970 foyers et évitera l’émission de 4.512 tonnes de gaz à effet de serre.

Ce projet est né en 2008 de la volonté de Charleval de favoriser l’émergence des énergies renouvelables sur son territoire. Implanté à la sortie ouest de la ville, en raison de la proximité géographique du réseau électrique et de sa surface plane, le site d’implantation du parc propose également un parcours pédagogique dédié aux installations solaires.

via Charleval : un parc solaire remplace une carrière en fin d’exploitation | L’ENERGEEK : l’énergie facile en quelques clics !.

Quand l’écologie inspire l’ingénierie !

Parution du n°7 du bimestriel les échos d’irstea, consacré à l’ingénierie écologique. Découvrez les contours, enjeux et l’avenir de ce champ de recherche autour d’un dossier central et de l’interview de Freddy Rey, chercheur Irstea spécialiste du sujet.

Une ingénierie faite, pour l’essentiel, « par et pour le vivant » ! L’ingénierie écologique met en œuvre des méthodes durables pour restaurer et protéger des écosystèmes perturbés par le développement territorial et les activités humaines. Mais pour réduire ces perturbations et « soigner » les milieux, encore faut-il savoir ce qu’est un « bon » état écologique… Tel est le défi relevé par l’ingénierie écologique !

En effet, qu’ils  s’intéressent à une forêt, une rivière ou encore aux eaux usées, les chercheurs doivent avoir une connaissance aiguë de l’écosystème auquel ils ont à faire, afin d’établir un diagnostic des causes de dégradation pour identifier les restaurations potentielles. Le tout, en utilisant des éléments du paysage. Exemples : la mise en place de zones humides artificielles, qui ont un rôle épurateur, afin de réduire la pollution par les pesticides des nappes phréatiques.

Le dossier central du n°7 du bimestriel, Les échos d’irstea, fait le point sur ces recherches et le travail des équipes d’Irstea.

Consulter le n°7 des échos d’irstea

Retrouvez l’intégralité des numéros en ligne

 

Dix-huit maisons revisitent la chaumière en Haute-Normandie

Le Clos des Fées, un nom qui fait rêver pour un hameau enchanteur implanté en Haute-Normandie. Récemment inauguré, cet éco-village de 18 logements ressuscite la chaumière, habitat symbolique de la région. Au programme également, des ateliers d’artistes, des jardins partagés ainsi qu’une vaste maison commune. Visite.

L’article dans son intégralité sur Dix-huit maisons revisitent la chaumière en Haute-Normandie – Batiactu.

5ème rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC)

Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a présenté le vendredi 27 septembre 2013 à Stockholm la synthèse du premier volume de son cinquième rapport. Cette synthèse fait un état des lieux des connaissances scientifiques sur le climat issues de près de 9 200 publications éditées entre 2007 (date du précédent rapport) et 2013.

Ce rapport confirme que « le réchauffement du système climatique est sans équivoque » et que « depuis 1950 de nombreux changements observés sont sans précédents ». Les experts jugent que l’influence de l’homme sur le climat est « claire » et appellent à des « réductions substantielles et soutenues d’émissions de gaz à effet de serre pour limiter le changement climatique ».

Ce volume sera complété au printemps 2014 par deux autres volets consacrés aux impacts et vulnérabilités au réchauffement ainsi qu’aux aspects économiques et politiques, avant une synthèse finale en octobre 2014.

Lire la synthèse du cinquième rapport (en anglais)

Visiter le site du GIEC

 

Rencontre “Biodiversité urbaine”

Jeudi 3 octobre 2013 de 8h30 à 13h00 – Parc de la Villette

L’Etablissement public du parc et de la grande halle de la Villette organise en collaboration avec l’observatoire départemental de la biodiversité urbaine de la Seine-Saint-Denis, une rencontre sur le thème : « Biodiversité urbaine : enjeux scientifiques et politiques locales »

Cette matinée se poursuivra par la dégustation de la cuvée du jardin de la treille, vendangée et vinifiée sur le Parc de la Villette.

Réservation, contactez :

Barbara LEFRANC Assistante Partenariat Mécénat

Parc de la Villette 211, avenue Jean Jaurès 75019 Paris

Tél : 01 40 03 76 64 Fax : 01 40 03 75 21

via Association Française des Ingénieurs Ecologues.

Conférence environnementale

Discours d’ouverture ou de clôture ?

La transition énergétique n’est pas un choix de circonstances, n’est pas un compromis, n’est pas une négociation. La transition énergétique, c’est une décision stratégique. Ce n’est pas un problème, c’est la solution. Regardons la réalité en face. Le stock des énergies fossiles – pétrole, gaz, charbon – va vers un épuisement que nous savons inéluctable. Même si de nouvelles découvertes peuvent en reporter, à un moment, l’échéance. La planète, elle, se réchauffe sous l’effet de nos émissions de gaz à effet de serre, au point que les 12 dernières années comptent parmi les années les plus chaudes jamais observées depuis 1850. Et ce n’est pas le fait du hasard.

C’est par ces mots que le Président de la République a ouvert la conférence environnementale. Il a ensuite évoqué de nombreuses pistes qui ressemblent à de nombreuses solutions déjà évoquées…

La rénovation thermique de l’habitat

Réhabiliter et isoler 500 000 logements par an d’ici 2017 grâce, notamment, au crédit d’impôt développement durable et à l’éco-prêt à taux 0 (simplifiés ?) et création d’une prime forfaitaire de 1.350 €, tout en abaissant le taux de TVA sur les travaux d’isolation thermique à 5% en 2014.

Cet objectif est aussi valable pour les grands travaux, des bâtiments privés, mais aussi des logements collectifs ou des bâtiments tertiaires.

Compteur intelligent “linky”

Afin d’aider les consommateur dans la conscientisation des économies d’énergie, des compteurs intelligents seront déployés sur le territoire “sans qu’il en coûte aux ménages concernés.”

Limitation de l’étalement urbain.

Réduire la consommation d’espace, les besoins de mobilité, dans une ville plus humaine, c’est l’un des objectifs du projet de loi qu’a présenté la ministre du Logement pour l’accès au logement et un urbanisme rénové. D’avantage de modes de déplacements adaptés à la demande… un transport de fret plus vert… moins d’énergie consommée et plus d’emplois créés.

Diversifier les ressources énergétiques

et ne plus dépendre des énergies fossiles par  le développement de la biomasse, de la filière bois, mais bien sûr le photovoltaïque et l’éolien, sans oublier la géothermie, les biocarburants de nouvelle génération, l’énergie marémotrice… et pour consommer moins et différemment, des voitures et des maisons intelligentes,

Toutes les sources doivent être sollicitées : éolien, biomasse, photovoltaïque, chaleur renouvelable, agro-carburant, géothermie. Plusieurs conditions sont nécessaires, c’est toujours les mêmes que l’on rencontre : un cadre réglementaire stable, un cadre fiscal clair. La loi de programmation de la transition introduira donc les outils de programmation et de pilotage pour la montée en puissance de ces énergies. Deuxième condition, qu’il y ait des mécanismes qui puissent être vertueux, l’appel à projets pour les fermes pilotes d’énergie marine sera lancé dans une semaine. Pour les autres – éolien, terrestre, photovoltaïque – tout sera fait pour baisser les coûts de production.

Mais pour cela, il faut des financements…

Là aussi, les travaux du débat évaluent à environ 20 milliards le montant des investissements que nous devons faire pour la transition, tous secteurs confondus : pour le bâtiment, pour l’énergie, pour les transports, pour l’industrie, pour l’agriculture. Nous devons investir, investir davantage, les entreprises, les particuliers, les collectivités locales, l’Etat. C’est en ayant ces investissements-là que nous pourrons, en 2030, avoir tous les gains de la transition énergétique.

La transition énergétique, c’est d’abord un projet industriel ; c’est d’abord un projet d’investissement ; c’est d’abord un projet pour le pays, celui de mobiliser toutes les ressources pour arriver au résultat. Faut-il encore avoir les outils de financement, cela sera aussi le rôle de la loi de programmation que de les introduire.

On a des expériences ! Le tarif de rachat garanti ne permet pas toujours de réguler au mieux et d’orienter correctement la production. On a même pu constater parfois qu’il y avait eu des effets d’aubaine, des gâchis de deniers publics et des comportements spéculatifs. Ce n’est pas bon, ce n’est pas logique que l’argent public, que ce soit des subventions ou que ce soit de la fiscalité à travers de tels mécanismes, puissent être au service d’une politique qui ne donne pas de résultat.

Je souhaite donc que les modes de soutien aux énergies renouvelables soient revisitées, de façon à ce que chaque euro sur la facture des consommateurs – parce que cela se trouve sur la facture des consommateurs– soit le plus efficace possible et favorise la création de champions industriels nationaux. Nous les avons en matière de renouvelable, je ne vais pas les citer tous, mais nous sommes en avant-garde là-dessus. Il nous faut donc faire que ces champions puissent avoir le plus de soutien possible, pour être le plus efficaces et avoir les meilleures retombées.

L’introduction d’une assiette carbone dans le projet de loi de finances 2014 est un acte politique fort et je l’assume. Elle consistera à calculer une partie du montant des taxes sur les produits énergétiques en fonction de leur teneur en CO2, leur teneur en carbone ; à faire une fiscalité plus intelligente, à partir de ce que nous voulons limiter, réduire : le carbone, les émissions de gaz à effet de serre. La fiscalité écologique sera donc rénovée, repensée, recalculée à partir de ce seul critère et à travers tous les instruments, pas besoin d’en inventer de nouveau. La montée en charge de la contribution sera forcément graduelle, progressive et la trajectoire sera définie à l’avance et présentée dès cette année.

A quoi doit-elle servir cette contribution ? S’il s’agit de lever un impôt de plus, il y en a suffisamment. Il s’agit de financer la transition énergétique, et donc de répartir ce qui aura été produit au bénéfice des ménages et des entreprises en termes de compensation, par des baisses de prélèvements. C’est comme cela que nous pouvons faire que nos compatriotes adhèrent à un tel projet, puisque ce n’est pas une fiscalité supplémentaire, c’est une nouvelle fiscalité qui, pour les ménages, se traduit par un certain nombre de gains identifiés.

Même si tout le monde est conscient que ces pistes sont à explorer (ou le sont déjà), on a quand même l’impression que tout est déjà ficelé, avant le débat…

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