Quand l’écologie inspire l’ingénierie !

Parution du n°7 du bimestriel les échos d’irstea, consacré à l’ingénierie écologique. Découvrez les contours, enjeux et l’avenir de ce champ de recherche autour d’un dossier central et de l’interview de Freddy Rey, chercheur Irstea spécialiste du sujet.

Une ingénierie faite, pour l’essentiel, « par et pour le vivant » ! L’ingénierie écologique met en œuvre des méthodes durables pour restaurer et protéger des écosystèmes perturbés par le développement territorial et les activités humaines. Mais pour réduire ces perturbations et « soigner » les milieux, encore faut-il savoir ce qu’est un « bon » état écologique… Tel est le défi relevé par l’ingénierie écologique !

En effet, qu’ils  s’intéressent à une forêt, une rivière ou encore aux eaux usées, les chercheurs doivent avoir une connaissance aiguë de l’écosystème auquel ils ont à faire, afin d’établir un diagnostic des causes de dégradation pour identifier les restaurations potentielles. Le tout, en utilisant des éléments du paysage. Exemples : la mise en place de zones humides artificielles, qui ont un rôle épurateur, afin de réduire la pollution par les pesticides des nappes phréatiques.

Le dossier central du n°7 du bimestriel, Les échos d’irstea, fait le point sur ces recherches et le travail des équipes d’Irstea.

Consulter le n°7 des échos d’irstea

Retrouvez l’intégralité des numéros en ligne

 

Dix-huit maisons revisitent la chaumière en Haute-Normandie

Le Clos des Fées, un nom qui fait rêver pour un hameau enchanteur implanté en Haute-Normandie. Récemment inauguré, cet éco-village de 18 logements ressuscite la chaumière, habitat symbolique de la région. Au programme également, des ateliers d’artistes, des jardins partagés ainsi qu’une vaste maison commune. Visite.

L’article dans son intégralité sur Dix-huit maisons revisitent la chaumière en Haute-Normandie – Batiactu.

5ème rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC)

Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a présenté le vendredi 27 septembre 2013 à Stockholm la synthèse du premier volume de son cinquième rapport. Cette synthèse fait un état des lieux des connaissances scientifiques sur le climat issues de près de 9 200 publications éditées entre 2007 (date du précédent rapport) et 2013.

Ce rapport confirme que « le réchauffement du système climatique est sans équivoque » et que « depuis 1950 de nombreux changements observés sont sans précédents ». Les experts jugent que l’influence de l’homme sur le climat est « claire » et appellent à des « réductions substantielles et soutenues d’émissions de gaz à effet de serre pour limiter le changement climatique ».

Ce volume sera complété au printemps 2014 par deux autres volets consacrés aux impacts et vulnérabilités au réchauffement ainsi qu’aux aspects économiques et politiques, avant une synthèse finale en octobre 2014.

Lire la synthèse du cinquième rapport (en anglais)

Visiter le site du GIEC

 

Rencontre « Biodiversité urbaine »

Jeudi 3 octobre 2013 de 8h30 à 13h00 – Parc de la Villette

L’Etablissement public du parc et de la grande halle de la Villette organise en collaboration avec l’observatoire départemental de la biodiversité urbaine de la Seine-Saint-Denis, une rencontre sur le thème : « Biodiversité urbaine : enjeux scientifiques et politiques locales »

Cette matinée se poursuivra par la dégustation de la cuvée du jardin de la treille, vendangée et vinifiée sur le Parc de la Villette.

Réservation, contactez :

Barbara LEFRANC Assistante Partenariat Mécénat

Parc de la Villette 211, avenue Jean Jaurès 75019 Paris

Tél : 01 40 03 76 64 Fax : 01 40 03 75 21

via Association Française des Ingénieurs Ecologues.

Conférence environnementale

Discours d’ouverture ou de clôture ?

« La transition énergétique n’est pas un choix de circonstances, n’est pas un compromis, n’est pas une négociation. La transition énergétique, c’est une décision stratégique. Ce n’est pas un problème, c’est la solution. Regardons la réalité en face. Le stock des énergies fossiles – pétrole, gaz, charbon – va vers un épuisement que nous savons inéluctable. Même si de nouvelles découvertes peuvent en reporter, à un moment, l’échéance. La planète, elle, se réchauffe sous l’effet de nos émissions de gaz à effet de serre, au point que les 12 dernières années comptent parmi les années les plus chaudes jamais observées depuis 1850. Et ce n’est pas le fait du hasard. »

C’est par ces mots que le Président de la République a ouvert la conférence environnementale. Il a ensuite évoqué de nombreuses pistes qui ressemblent à de nombreuses solutions déjà évoquées…

La rénovation thermique de l’habitat

Réhabiliter et isoler 500 000 logements par an d’ici 2017 grâce, notamment, au crédit d’impôt développement durable et à l’éco-prêt à taux 0 (simplifiés ?) et création d’une prime forfaitaire de 1.350 €, tout en abaissant le taux de TVA sur les travaux d’isolation thermique à 5% en 2014.

Cet objectif est aussi valable pour les grands travaux, des bâtiments privés, mais aussi des logements collectifs ou des bâtiments tertiaires.

Compteur intelligent « linky »

Afin d’aider les consommateur dans la conscientisation des économies d’énergie, des compteurs intelligents seront déployés sur le territoire « sans qu’il en coûte aux ménages concernés. »

Limitation de l’étalement urbain.

Réduire la consommation d’espace, les besoins de mobilité, dans une ville plus humaine, c’est l’un des objectifs du projet de loi qu’a présenté la ministre du Logement pour l’accès au logement et un urbanisme rénové. D’avantage de modes de déplacements adaptés à la demande… un transport de fret plus vert… moins d’énergie consommée et plus d’emplois créés.

Diversifier les ressources énergétiques

et ne plus dépendre des énergies fossiles par  le développement de la biomasse, de la filière bois, mais bien sûr le photovoltaïque et l’éolien, sans oublier la géothermie, les biocarburants de nouvelle génération, l’énergie marémotrice… et pour consommer moins et différemment, des voitures et des maisons intelligentes,

« Toutes les sources doivent être sollicitées : éolien, biomasse, photovoltaïque, chaleur renouvelable, agro-carburant, géothermie. Plusieurs conditions sont nécessaires, c’est toujours les mêmes que l’on rencontre : un cadre réglementaire stable, un cadre fiscal clair. La loi de programmation de la transition introduira donc les outils de programmation et de pilotage pour la montée en puissance de ces énergies. Deuxième condition, qu’il y ait des mécanismes qui puissent être vertueux, l’appel à projets pour les fermes pilotes d’énergie marine sera lancé dans une semaine. Pour les autres – éolien, terrestre, photovoltaïque – tout sera fait pour baisser les coûts de production. »

Mais pour cela, il faut des financements…

« Là aussi, les travaux du débat évaluent à environ 20 milliards le montant des investissements que nous devons faire pour la transition, tous secteurs confondus : pour le bâtiment, pour l’énergie, pour les transports, pour l’industrie, pour l’agriculture. Nous devons investir, investir davantage, les entreprises, les particuliers, les collectivités locales, l’Etat. C’est en ayant ces investissements-là que nous pourrons, en 2030, avoir tous les gains de la transition énergétique. »

« La transition énergétique, c’est d’abord un projet industriel ; c’est d’abord un projet d’investissement ; c’est d’abord un projet pour le pays, celui de mobiliser toutes les ressources pour arriver au résultat. Faut-il encore avoir les outils de financement, cela sera aussi le rôle de la loi de programmation que de les introduire. »

« On a des expériences ! Le tarif de rachat garanti ne permet pas toujours de réguler au mieux et d’orienter correctement la production. On a même pu constater parfois qu’il y avait eu des effets d’aubaine, des gâchis de deniers publics et des comportements spéculatifs. Ce n’est pas bon, ce n’est pas logique que l’argent public, que ce soit des subventions ou que ce soit de la fiscalité à travers de tels mécanismes, puissent être au service d’une politique qui ne donne pas de résultat. »

« Je souhaite donc que les modes de soutien aux énergies renouvelables soient revisitées, de façon à ce que chaque euro sur la facture des consommateurs – parce que cela se trouve sur la facture des consommateurs– soit le plus efficace possible et favorise la création de champions industriels nationaux. Nous les avons en matière de renouvelable, je ne vais pas les citer tous, mais nous sommes en avant-garde là-dessus. Il nous faut donc faire que ces champions puissent avoir le plus de soutien possible, pour être le plus efficaces et avoir les meilleures retombées. »

« L’introduction d’une assiette carbone dans le projet de loi de finances 2014 est un acte politique fort et je l’assume. Elle consistera à calculer une partie du montant des taxes sur les produits énergétiques en fonction de leur teneur en CO2, leur teneur en carbone ; à faire une fiscalité plus intelligente, à partir de ce que nous voulons limiter, réduire : le carbone, les émissions de gaz à effet de serre. La fiscalité écologique sera donc rénovée, repensée, recalculée à partir de ce seul critère et à travers tous les instruments, pas besoin d’en inventer de nouveau. La montée en charge de la contribution sera forcément graduelle, progressive et la trajectoire sera définie à l’avance et présentée dès cette année. »

« A quoi doit-elle servir cette contribution ? S’il s’agit de lever un impôt de plus, il y en a suffisamment. Il s’agit de financer la transition énergétique, et donc de répartir ce qui aura été produit au bénéfice des ménages et des entreprises en termes de compensation, par des baisses de prélèvements. C’est comme cela que nous pouvons faire que nos compatriotes adhèrent à un tel projet, puisque ce n’est pas une fiscalité supplémentaire, c’est une nouvelle fiscalité qui, pour les ménages, se traduit par un certain nombre de gains identifiés. »

Même si tout le monde est conscient que ces pistes sont à explorer (ou le sont déjà), on a quand même l’impression que tout est déjà ficelé, avant le débat…

Un projet de loi sur le « prejudice écologique » pour fin 2013 ?

Yves Jegouzo a remis à la ministre de la Justice le 17 septembre, un rapport qui pourrait servir de base à un projet de loi visant à inscrire dans le droit civil la réparation du « préjudice écologique ».

« Un projet de loi visant à inscrire le préjudice environnemental dans le droit civil pourrait être déposé, d’ici la fin de l’année » a annoncé, la Garde des Sceaux, Christiane Taubira. Ce nouveau texte viendrait se substituer à la proposition de loi, déposée au printemps 2012, par le sénateur de Vendée Bruno Retailleau.

Télécharger le Rapport pour la réparation du préjudice écologique

Étude sur le potentiel de végétalisation des toitures terrasses à Paris

Au-delà des enjeux relatifs aux envies des citadins de disposer de plus de nature en ville, la question de la végétalisation représente un enjeu majeur pour Paris à l’aune des engagements pris en matière de développement durable et face à un foncier rare. Cet enjeu est identifié comme un des axes majeur du Plan de Biodiversité et un des leviers d’adaptation de la ville au changement climatique.

Cette étude s’inscrit dans cette démarche globale d’amélioration de la qualité environnementale de Paris. L’objectif est de fournir à la Ville de Paris les éléments techniques qui lui permettront de développer la végétalisation des toitures qui représente un potentiel total de 460 hectares. 80 ha pourraient le devenir rapidement et les 380 restants demandant des adaptations plus conséquentes en complément des 44 ha déjà végétalisés.

Le diagnostic des toitures plates existantes propose une évaluation des principales contraintes techniques liées à la mise en œuvre d’un système de végétalisation sur des bâtiments existants et, à partir de ces éléments réfléchit à différents leviers pour augmenter les surfaces et développer ainsi la trame verte à Paris :

• poursuivre et élargir la politique de création de toitures végétalisées sur le patrimoine de la Ville ;

• développer des outils et des partenariats avec les bailleurs sociaux ;

• adapter les outils réglementaires ;

• mettre en place un dispositif d’incitation financière et développer des outils d’information et de communication.

Documents associés

Étude sur le potentiel de végétalisation des toitures terrasses à Paris PDF – 33.44 Mo

via Étude sur le potentiel de végétalisation des toitures terrasses à Paris | APUR.

Limagrain : une chaufferie biomasse à partir de rafle de maïs

Limagrain : une chaufferie biomasse à partir de rafle de maïs > Biocarburants, biomasse - Enerzine.comLimagrain et Dalkia ont inauguré fin juin la première installation de production de vapeur à partir de rafle de maïs en Europe, des co-produits issus du process de première transformation des maïs cultivés en Limagne par les adhérents-agriculteurs de la Coopérative.

Le contrat confié à Dalkia comprend la conception, la réalisation et l’exploitation pendant 10 ans dune chaufferie biomasse de 3,5 tonnes/heure dont le combustible principal est la rafle de maïs. En transformant en énergie chaque année près de 4.000 tonnes de rafles de maïs issues de son process de production de semences de sa filiale Limagrain Céréales Ingrédients située à Ennezat, le groupe coopératif agricole devrait limiter fortement le recours au gaz et réduire ainsi son empreinte carbone de plus de 2.600 tonnes de CO2 par an. Ceci permettra au site d’Ennezat de maîtriser la facture énergétique de son procédé de production de farines de maïs et de produits intermédiaires.

Ce projet représente un investissement de 2,4 millions d’euros porté par Limagrain. Il a bénéficié du soutien du Fonds Chaleur Renouvelable Feder – Ademe, de la Région Auvergne et du Conseil Général du Puy Dôme pour un montant total à concurrence de 960.000 euros.Plusieurs expérimentations ont été nécessaires pour évaluer la faisabilité de ce premier prototype en Europe. Les équipes R&D de Veolia Environnement, associées au fabricant de chaudières Compte-R, ont travaillé jusqu’à la maîtrise complète du cycle de combustion de cette nouvelle énergie et de son impact environnemental. La rafle de maïs bénéficie d’un pouvoir calorifique deux fois supérieur à celui des plaquettes forestières et présente des caractéristiques bien spécifiques en matière de fusibilité.Produite sur une période de deux mois environ après la récolte du maïs en septembre-octobre, la rafle de maïs sera stockée sur site.

Limagrain a décidé de formaliser sa démarche de Responsabilité Sociétale des Entreprises RSE et de poursuivre ses innovations pour fonctionner à terme en « cycle complet ». Une réflexion est engagée également sur l’épandage des cendres issues de la combustion des rafles.

via Limagrain : une chaufferie biomasse à partir de rafle de maïs > Biocarburants, biomasse – Enerzine.com.

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En un peu plus de 2 ans, nous venons de dépasser le cap de 20123 visites avec près de 29000 pages visitées et 10404 visiteurs uniques (donc quelques-uns reviennent…).

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Projet de loi Alur : les députés adoptent le volet urbanisme avec le PLUi – Localtis.info un service Caisse des Dépôts

L’Assemblée nationale a adopté ce 17 septembre en première lecture le projet de loi pour l’accès au logement et un urbanisme rénové (Alur). Lors de l’examen du volet urbanisme du texte le 13 septembre, les députés ont voté sans modification les dispositions concernant le plan local d’urbanisme intercommunal. Ils ont aussi adopté plusieurs amendements gouvernementaux sur la réforme de l’urbanisme commercial.

© AFP

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