Les actes du colloque Bimby 2012 sont en ligne !

Les actes du colloque Bimby 2012, qui s’est tenu en septembre dernier à l’Ecole d’Architecture de Paris Belleville sont en ligne !

  • plus de 600 participants,
  • 70 intervenants,
  • 40 ateliers d’approfondissement et nouveaux regards sur la ville

Tous les contenus présentés, ainsi que les échanges qu’ils ont suscités, vous sont ici restitués dans leur intégralité sous la forme de comptes-rendus, de retranscriptions, de synthèses et de vidéos micro-trottoirs…

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Les actes du colloque Bimby 2012 sont en ligne ! | Bimby » Build In My BackYard.

Enquêtes publiques : la procédure de modification du rapport du Commissaire enquêteur

La jurisprudence administrative offre plusieurs exemples d’annulations d’autorisations administratives au motif d’une irrégularité du rapport du Commissaire enquêteur. Il existe pourtant un moyen de prévenir ce risque. Les dispositions de l’article R.123-20 du code de l’environnement sont cependant (très) mal connues des pétitionnaires. L’audit juridique du rapport du Commissaire enquêteur est un des moyens indispensables pour accroître la sécurité juridique des dossiers.

Il arrive qu’une autorisation administrative soit annulée par le Juge administratif, au motif qu’elle intervient au terme d’une procédure irrégulière. Le vice de procédure est la cause de l’autorisation ainsi délivrée.

Ce vice de procédure peut notamment procéder d’une insuffisance du rapport rédigé par le Commissaire enquêteur après la clôture de l’enquête publique. La jurisprudence offre plusieurs exemples d’annulations d’autorisations administratives au motif de l’irrégularité du Commissaire enquêteur.

Jusqu’à présent, les pétitionnaires ne pouvaient pas réellement – du moins officiellement – intervenir lorsque le rapport du Commissaire enquêteur présentait des insuffisances caractérisées. L’autorisation demandée pouvait pourtant être remise en cause de ce seul fait, d’où un sentiment d’impuissance et d’injustice lorsque le juge annulait ladite autorisation, parfois des années plus tard.

La réforme des enquêtes publiques réalisée au lendemain du Grenelle de l’environnement et à partir de la loi Grenelle 2 du 12 juillet 2010 offre cependant plusieurs possibilités aux pétitionnaires pour accroître la sécurité juridique de leurs projets, soumis à la participation du public.

Il convient ainsi de citer les dispositions de l’article R.123-20 du code de l’environnement, telles que modifiées par l’article 3 du décret n°2011-2018 du 29 décembre 2011.

« A la réception des conclusions du commissaire enquêteur ou de la commission d’enquête, l’autorité compétente pour organiser l’enquête, lorsqu’elle constate une insuffisance ou un défaut de motivation de ces conclusions susceptible de constituer une irrégularité dans la procédure, peut en informer le président du tribunal administratif ou le conseiller délégué par lui dans un délai de quinze jours, par lettre d’observation.

Si l’insuffisance ou le défaut de motivation est avéré, le président du tribunal administratif ou le conseiller qu’il délègue, dispose de quinze jours pour demander au commissaire enquêteur ou à la commission d’enquête de compléter ses conclusions. En l’absence d’intervention de la part du président du tribunal administratif ou du conseiller qu’il délègue dans ce délai de quinze jours, la demande est réputée rejetée. La décision du président du tribunal administratif ou du conseiller qu’il délègue n’est pas susceptible de recours.

Dans un délai de quinze jours à compter de la réception des conclusions du commissaire enquêteur ou de la commission d’enquête, le président du tribunal administratif ou le conseiller qu’il délègue peut également intervenir de sa propre initiative auprès de son auteur pour qu’il les complète, lorsqu’il constate une insuffisance ou un défaut de motivation de ces conclusions susceptible de constituer une irrégularité dans la procédure.

Le commissaire enquêteur ou la commission d’enquête est tenu de remettre ses conclusions complétées à l’autorité compétente pour organiser l’enquête et au président du tribunal administratif dans un délai d’un mois. » (je souligne).

Ainsi, il convient de noter que deux personnes sont en droit d’engager une demande de modification des conclusions du Commissaire enquêteur lorsque « l’insuffisance ou le défaut de motivation est avéré ». Il s’agit :

  •  d’une part de l’autorité compétente pour organiser l’enquête publique
  • d’autre part, du président du tribunal administratif ou le conseiller délégué.

Certes, la procédure de modification du rapport du Commissaire enquêteur ne peut être engagée directement par le pétitionnaire, demandeur de l’autorisation objet de l’enquête publique.

Toutefois, il est bien évident que, dans la pratique, le pétitionnaire est intéressé à la prévention des risques de vices de procédure. Il doit donc

  • d’une part, procéder dans un délai très court à un audit juridique du rapport du Commissaire enquêteur pour identifier les risques d’insuffisance de celui-ci au regard des exigences de la jurisprudence. Au demeurant cet audit doit être anticipé au cours de l’enquête publique elle-même ;
  • d’autre part, alerter immédiatement l’autorité compétente pour engager une procédure de modification du rapport.

De nouveau, il convient d’insister sur la nécessaire ingénierie juridique des projets pour contribuer à leur bonne instruction. Connaître et maîtriser la procédure de l’article R.123-20 en est un exemple.

 

via Enquêtes publiques : la procédure de modification du rapport du Commissaire enquêteur : Arnaud Gossement.

Arrêté du 23 mai 2013 portant modification de l’arrêté du 20 janvier 1982 relatif à la liste des espèces végétales protégées sur l’ensemble du territoire national

Liste des 19 espèces supplémentaires protégées

Arrêté du 23 mai 2013 portant modification de l’arrêté du 20 janvier 1982 relatif à la liste des espèces végétales protégées sur l’ensemble du territoire national | Legifrance.

Les députés adoptent une résolution pour une fiscalité écologique dès 2014

Les députés ont adopté le 4 juin une proposition de résolution présentée par les socialistes en faveur de la mise en place dès le budget 2014 d’une fiscalité écologique pour financer la transition écologique et modifier les comportements des agents économiques. « Ce n’est pas un message pessimiste ou anxiogène que nous voulons transmettre, c’est un message politique fort », a souligné Jean-Paul Chanteguet, président PS de la commission du développement durable, à l’initiative de ce texte qui n’a toutefois aucune force contraignante. La France se situe aujourd’hui au dernier rang des 27 membres de l’Union européenne en ce qui concerne la fiscalité écologique. En 2010, le montant de la fiscalité « verte » s’est élevé à 36 milliards d’euros, soit 4,4% des prélèvements obligatoires contre une moyenne européenne de 6,2%. L’idée de cette résolution est donc de mettre en place « une fiscalité destinée à économiser l’énergie, lutter contre le changement climatique, réduire les pollutions, préserver la santé, sauvegarder la biodiversité et économiser les espaces ruraux », a résumé Jean-Paul Chanteguet.

La suite sur : Les députés adoptent une résolution pour une fiscalité écologique dès 2014 – Localtis.info un service Caisse des Dépôts.

Défrichement : une circulaire précise la réglementation applicable

pelouseLa refonte du code forestier, de même que la réforme de l’étude d’impact et de l’enquête publique ont impacté les procédures applicables en matière de défrichement. Une circulaire fait le point.

Une circulaire du ministre de l’Agriculture en date du 28 mai 2013 précise de façon détaillée les règles applicables en matière de défrichement suite à la refonte du code forestier, d’une part, et à la réforme de l’étude d’impact et de l’enquête publique, d’autre part. Elle annule et remplace la circulaire du 11 décembre 2003 jusque-là applicable.

La suite sur :  Défrichement : une circulaire précise la réglementation applicable.

Le profil environnemental régional – une étude Enviroscop

Les services de l’État en région Picardie ont lancé avec leurs partenaires la mise à jour du profil environnemental régional (PER). En 2002, le profil environnemental de la région présentait le diagnostic environnemental établi en 1999 en distinguant 12 enjeux thématiques et 5 enjeux transversaux complémentaires. Il visait à présenter succinctement les enjeux environnementaux en Picardie ainsi que des points de repères concis pour l’action publique et privée en Picardie à l’horizon 2000 et 2010. Depuis, l’état de l’environnement s’est modifié, certains objectifs ont été atteints, mais surtout les objectifs de référence des politiques sur l’environnement ont évolué (directives européennes, lois grenelle de l’environnement…).

Le « profil environnemental » de la région Picardie a vocation à constituer un cadre de référence, mais également un outil méthodologique et de cadrage pour l’évaluation des politiques environnementales conduites en région. Outil de diagnostic sur l’état de l’environnement en Picardie, il dégage un certain nombre d’enjeux thématiques, territoriaux et transversaux et d’orientations stratégiques pour l’avenir. Il propose également une base commentée d’indicateurs d’évaluation et de suivi.

L’objectif de cette mise à jour est donc de dresser un bilan des enjeux environnementaux en 2011, sur la base de données les plus récentes possibles (fin 2010 si possible) et de définir des priorités d’actions dans ce domaine.

N° ISBN : 978-2-11-131006-3

Les documents du PER :

Le PER Picardie, version complète (format PDF – 22 Mo)

Les 12 fiches thématiques (format pdf – 4.3 Mo – 21/08/2012)

Plaquette de synthèse du PER – Actualisation 2012 (format pdf – 1.5 Mo – 08/04/2013)

via Le profil environnemental régional – Internet de la DREAL Picardie.

L’éolien et le solaire s’effondrent en France au premier trimestre : Arnaud Gossement

Graphique 1Le Commissariat général au développement durable vient de publier son tableau de bord pour le premier trimestre 2013. Les chiffres sont catastrophiques. Selon l’AFP, l’objectif fixé pour 2020 serait atteint…en 2054.

Le tableau de bord éolien-photovoltaïque du CGDD peut être consulté ici.

La dépêche de l’AFP peut être lue ici. Le communiqué de presse de la ministre de l’écologie peut être lu ici.

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Lancement d’un groupe de travail commun « bâtiment et biodiversité »

enviroscop urbanismeL’Association HQE et OREE allient aujourd’hui leurs savoir-faire : alors que la première s’engage au quotidien en faveur du cadre de vie durable, la seconde est un acteur historique de l’intégration de la biodiversité dans les stratégies des entreprises et des collectivités. Fortes de ces compétences et connaissances spécifiques, ces deux associations, reconnues comme des acteurs majeurs du développement durable, unissent aujourd’hui leurs forces pour enrichir les méthodes actuelles d’évaluation de la biodiversité des bâtiments neufs.

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Transition énergétique : synthèse des débats en Haute-Normandie

© Marie-Hélène Labat

La Haute-Normandie conforte son identité de terre des énergies. Dans le cadre du débat national sur la transition énergétique souhaité par le gouvernement, plusieurs débats ont été organisés par la Région en lien avec l’Etat sur tout le territoire haut-normand.

A cette occasion, les associations, entreprises, collectivités, citoyens ont été conviés à s’exprimer et à échanger. Lors de la réunion de synthèse le 29 mai 2013, Pierre-Henry Maccioni, Préfet de région et Alain Le Vern, Président de la Région Haute-Normandie ont présenté les principaux enseignements de ces débats.

Mourad Boukhalfa , rapporteur des débats régionaux, a présenté aux diverses structures associées à la démarche le rapport préliminaire résultant des discussions. Un nouvel échange s’est tenu sur la base de ce document afin de recueillir leurs avis et remarques éventuelles. Ceux-ci seront pris en considération pour la rédaction du rapport final. Pour mémoire, les débats étaient articulés autour de 4 thèmes principaux :

  • quels choix en matière d’énergies renouvelables et de nouvelles technologies de l’énergie et quelle stratégie de développement industriel et territorial ?
  • comment aller vers l’efficacité énergétique et la sobriété ?
  • quelle trajectoire pour atteindre le mix énergétique en 2025 ? quels types de scénarios possibles à l’horizon 2030 et 2050 dans le respect des engagements climatiques de la France ?
  • quels coûts, quels bénéfices et quels financements de la transition énergétique ?

En attendant le rapport final, ci-dessous la synthèse préliminaire des débats en région :

Rapport préliminaire synthèse des débats sur la transition énergétique (pdf – 264,97 ko)

Avant fin juin, le rapport final, qui émettra un certain nombre de propositions précises et de recommandations générales, sera transmis au gouvernement. Une synthèse de l’ensemble des débats organisés sur le territoire national sera produite en juillet afin de faire émerger les grandes orientations qui permettront d’élaborer un projet de loi de programmation à l’automne prochain.

via Transition énergétique : synthèse des débats – La transition énergétique – Environnement – Environnement / Transports – Région Haute Normandie.

Éolien offshore : consortium réduit EDF et WPD Offshore, avec Alstom comme fournisseur

eole3EDF Énergies Nouvelles et l’allemand WPD Offshore vont créer une société commune pour répondre au second appel d’offres gouvernemental pour l’éolien en mer.

EDF Energies Nouvelles EDF EN et WPD Offshore ont annoncé la signature d’un accord de partenariat. Les deux groupes veulent ainsi répondre ensemble au second appel d’offres du gouvernement français pour l’éolien en mer. Ils reforment avec Alstom un consortium réduit par rapport à celui qu’ils ont réuni pour le premier appel d’offres, sans le danois DONG ni la société française Nass & Wind.

EDF EN et WPD Offshore « poursuivent l’alliance actée en 2011 avec Alstom pour la fourniture d’éoliennes Haliade 150 – 6 MW  fabriquées en France, au sein des quatre futures usines Alstom de Saint-Nazaire et de Cherbourg. Les partenaires vont pouvoir amplifier le développement du projet industriel initié lors du premier appel d’offres, se rapprochant ainsi en cas de succès de la taille critique nécessaire pour la pérennité à long terme de la filière industrielle. »

EDF EN, 2.500 MW d’éolien offshore en cours de développement

EDF Energies Nouvelles se revendique « opérateur de référence dans l’éolien offshore avec à son actif plus de 277 MW en construction et près de 2.500 MW en cours de développement ». La filiale d’EDF « apporte son expertise issue de deux projets majeurs: C-Power, un parc éolien en mer de 325 MW en Belgique dont 215 MW sont déjà en service et le projet de Teesside de 62 MW au Royaume-Uni dont la construction est prévue de s’achever en juin 2013″.

WPD Offshore, dont le siège se trouve à Brême en Allemagne, est « l’un des leaders de l’éolien en Europe avec un portefeuille de 18 projets dans 6 pays, dont 8 ayant obtenu l’ensemble des autorisations de construire pour une capacité cumulée de 2.500 MW. Le groupe compte ses premières réalisations en Allemagne, avec notamment Baltic I, le premier parc éolien en mer Baltique d’une puissance de 48 MW. Plus récemment WPD Offshore a lancé la construction du projet de Butendiek en Allemagne, 80 éoliennes en mer du nord pour une capacité de 288 MW.

En France, WPD Offshore développe depuis 2007 de nombreux projets sur les façades Manche et Atlantique, notamment sur la zone au large des îles d’Yeu et de Noirmoutier proposée au second appel d’offres, mais aussi les sites de Fécamp et Courseulles-sur-Mer remportés lors du premier appel d’offres et dont WPD est actionnaire. »

Une société commune où EDF EN sera majoritaire

Pour ce partenariat, les deux groupes vont créer une société commune dont EDF Energies Nouvelles sera l’actionnaire majoritaire. « Ils s’appuieront sur les accords noués avec Alstom pour proposer une éolienne française de 6 MW spécialement conçue pour les parcs éoliens en mer. » L’éolienne offshore Haliade 150 – 6 MW d’Alstom est capable d’alimenter en électricité l’équivalent d’environ 5.000 foyers par unité, indiquent les deux entreprises.

Le deuxième appel d’offres sur des installations éoliennes en mer porte sur deux parcs éoliens marins, au large du Tréport Seine-Maritime et entre les îles d’Yeu et de Noirmoutier Vendée, pour 500 MW et 80 à 100 éoliennes chacun. La date limite de dépôt des offres est fixée au 29 novembre 2013, et l’annonce des lauréats prévue pour début 2014.

via Éolien offshore: consortium réduit EDF et WPD Offshore, avec Alstom comme fournisseur | SmartPlanet.fr.

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