Arrêté du 4 juillet 2022 portant délégation de pouvoir du ministre de l’intérieur dans les situations d’urgence à caractère civil

En application des dispositions de l’article R. 122-14 du code de l’environnement, et dans les conditions précisées au quatrième alinéa de cet article, le ministre de l’intérieur peut déléguer au préfet de département son pouvoir de décision.
Est délégué le pouvoir dévolu au ministre de l’intérieur de caractériser une situation comme relevant d’une situation d’urgence à caractère civil et permettant, au cas par cas, d’identifier des projets d’installations, d’ouvrages, de travaux ou d’activités situés dans un ou plusieurs départements qui répondent à cette situation d’urgence. Cette décision permet d’exempter tout ou partie de ces projets de la mise en œuvre des dispositions en matière d’évaluation environnementale prévues à la section 1 du chapitre II du titre II du livre Ier de la partie législative du code de l’environnement et de leur appliquer une procédure d’instruction adaptée de la demande d’autorisation environnementale conformément aux dispositions de l’article L. 181-23-1 du même code.

 

Pour lire l’intégralité du texte, c’est sur Légifrance

Pour lire l’analyse de la Banque des Territoires

Faire de la nature un pilier de la ville de demain

nature en villeUn nouveau dossier du CEREMA !

La nature en ville, une réponse aux effets du changement climatique.

Les services rendus et les réponses au changement climatique qu’offre la nature – rafraîchissement, bien-être, infiltration des eaux pluviales et restauration de la biodiversité – sont désormais établis. Cependant, cette nature indispensable pour une ville résiliente doit encore trouver sa place dans les projets de développement urbain et les documents de planification.

Pour lire le dossier en numérique, c’est ICI

Pour télécharger la version PDF, c’est ICI

Les ministres européens de l’Environnement valident la réforme du marché carbone

Les ministres européens de l'Environnement valident la réforme du marché carbone

© Parradee

Les ministres européens de l’Environnement se sont mis d’accord sur la réforme du marché européen carbone et la suppression progressive des quotas gratuits. Ils valident la création d’une taxe carbone aux frontières et d’un fonds social pour le climat.

Il était environ deux heures du matin, ce mercredi 29 juin, à Luxembourg, lorsqu’est tombé l’accord entre les ministres européens de l’Environnement sur les cinq textes du paquet climat « Fit-for-55 », qui vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre de l’Union européenne de 55 % d’ici à 2030. Après le Parlement européen, le 22 juin, les ministres ont voté la réforme du marché carbone européen (dit ETS, pour Emissions Trading System).

Les États se sont entendus sur la suppression progressive, entre 2026 et 2035, des quotas d’émissions gratuits, accordés aux industriels dans les secteurs ETS couverts par le mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (CBAM ou MACF).

Lire l’intégralité de l’article sur le site d’actu-environnement

Sondage : 4 actifs sur 10 envisagent de changer d’emploi pour un travail qui aurait plus de sens

Infographie Les actifs et le sens au travail

Selon un sondage Opinion Way pour l’Anact publié à l’occasion de la Semaine pour la qualité de vie au travail :

  • Plus de 8 actifs sur 10 estiment aujourd’hui que leur travail a du sens (39 % tout à fait, 45 % plutôt).
  • 2 sur 10 s’interrogent – plus qu’avant la crise sanitaire – sur le sens de leur travail (avec une proportion plus importante de jeunes, d’actifs du secteur public et de manageurs).
  • 4 sur 10 envisageraient de quitter leur emploi pour un emploi davantage porteur de sens dans les deux ans à venir (avec une proportion plus importante de jeunes, de manageurs et de femmes).

 

Pour lire l’intégralité de l’article c’est sur le site de l’anact

Pour agir concrètement, vous pouvez aussi postuler chez Enviroscop ou chez Ectare, par exemple ! Et si vous êtes dans les RH, vous pouvez même aller travailler chez Ethiquable

Biodiversité : un projet de règlement européen veut imposer la réparation des dommages infligés à la nature

espace naturel

© Département des Yvelines (CC BY-ND 2.0)

La Commission européenne a présenté ce 22 juin un projet de règlement visant à réparer d’ici à 2030 les dommages causés à la nature dans 20% des écosystèmes abîmés d’Europe, afin de protéger la biodiversité, en particulier les populations d’abeilles, mais aussi de limiter les effets des catastrophes naturelles. Le même jour, la Commission a détaillé de nouvelles règles pour réduire de moitié l’utilisation des pesticides d’ici à 2030.

« Depuis trente ans, nous nous concentrons sur la préservation des espaces naturels, mais cela ne suffit plus pour inverser la perte de biodiversité : une trop grande partie de notre nature est détruite ou dégradée, 81% des habitats naturels de l’UE sont en mauvais état », a souligné le commissaire à l’Environnement Virginijus Sinkevicius en présentant ce 22 juin le premier projet de règlement visant explicitement la restauration de la nature en Europe. Le texte, qui sera discuté par les Etats membres et les eurodéputés, imposera des objectifs contraignants de restauration des écosystèmes (forêts, prairies, espaces marins…) abîmés par la pollution, l’abus de pesticides et d’engrais, l’exploitation intensive des sols ou la disparition de zones humides. « Cette loi exigera que d’ici 2030, des mesures de restauration efficaces soient en place sur 20% des zones terrestres et maritimes abîmées, et d’ici 2050, sur tous les écosystèmes qui en ont besoin », a ajouté le commissaire.

En complément de la législation existante, chaque Etat sera tenu d’élaborer « un plan de restauration » selon des règles strictes de planification et d’évaluation, avec priorité aux « puits de carbone » (forêts, tourbières…) susceptibles de stocker du CO2 et à la prévention ou la réduction des effets des catastrophes naturelles telles que les inondations.

Lire l’intégralité de l’article sur le site de la banque des territoires

Projet de décret portant diverses mesures liées à l’évaluation environnementale et la compensation de projets

Projet de décret pris en application des articles 197 et 214 de la loi n° 2021-1104 du 22 août 2021 portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets.

Pour lire le projet, c’est sur le site des consultations publiques

Un appel à projets sur la gestion d’espèces exotiques envahissantes

stratégie  nationale biodiversité 2030

Le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires vient de lancer un appel à projets visant à réguler les populations d’espèces exotiques envahissantes, qui constituent l’une des principales menaces pour la biodiversité. A ce jour près de 120 espèces sont référencées comme telles en métropole et plus de 600 dans les outre-mer. En complément du plan national d’action 2022-2030 qui vise à prévenir l’arrivée de nouvelles espèces déjà connues, la Stratégie nationale biodiversité 2030 compte parmi ses actions phares la gestion des espèces exotiques présentes sur le territoire national.
Doté d’un budget de 1,4 million d’euros pour 2022, l’appel à projets est destiné aux acteurs publics et privés engagés dans des démarches de gestion de ces populations en métropole et outre-mer (Martinique, Guadeloupe, Guyane, La Réunion et Mayotte) : gestionnaires d’espaces naturels, associations de protection de l’environnement, syndicats d’usagers, collectivités territoriales, fédérations d’usagers de la nature, entreprises, opérateurs de l’État.
Complémentaires des actions visant à freiner, voire arrêter l’introduction de nouvelles espèces ou de nouveaux spécimens d’espèces déjà présentes, les opérations de gestion des espèces exotiques envahissantes se traduisent par la suppression de spécimens vivants sur un site donné en utilisant diverses méthodes et un traitement des spécimens exportés du site. Dans le cadre de cet appel à projets, « une attention particulière sera portée aux risques de dissémination (notamment concernant les espèces végétales) lors de la conduite de l’opération, ainsi qu’aux techniques utilisées qui peuvent parfois être inefficaces, précise le règlement, ajoutant que « des techniques innovantes pourront être mises en place ».
Les dossiers sont à déposer dès à présent auprès des services déconcentrés régionaux, qui assureront leur instruction. La sélection finale sera opérée par la Direction de l’eau et de la biodiversité du ministère. Pour 2022, 50 projets maximum seront retenus. Mais l’appel à projets sera renouvelé chaque année jusqu’en 2025 et le nombre maximum de projets sélectionnés sera porté à 150 par an, indique le ministère.

 

Pour télécharger l’appel à projet, c’est ICI

Pour lire l’article original, c’est sur le site de la Banque des Territoires

Lutte contre l’artificialisation des sols : vers des zones préférentielles de renaturation dans les documents d’urbanisme

Afin d’améliorer la planification et la mise en oeuvre des opérations de renaturation, permettant de restaurer certaines continuités écologiques ou d’insérer des espaces de verdure au coeur d’un périmètre urbain, des zones préférentielles peuvent désormais être identifiées au sein des schémas de cohérence territoriale (ScoT). Un projet de décret mis en consultation articule cette nouvelle faculté avec la prescription des mesures compensatoires des atteintes à biodiversité.

Alors que le gouvernement a annoncé le 14 juin dernier le lancement d’un fonds de 500 millions d’euros pour la « renaturation des villes » (lire nos articles des 14 et 16 juin), le ministère de la Transition écologique organise, jusqu’au  13 juillet prochain, une consultation publique sur un projet de décret pris en vertu de deux dispositions de la loi Climat et Résilience et visant à favoriser la renaturation de terrains urbanisés comme levier de « désartificialisation » dans les documents d’urbanisme.

La première disposition (article 197) donne aux schémas de cohérence territoriale (SCoT) la faculté d’identifier, au sein du document d’orientation et d’objectifs (DOO), des zones préférentielles pour la renaturation, par la transformation de sols artificialisés en sols non artificialisés, en lien avec l’objectif de protection de la biodiversité, des continuités écologiques et de la ressource en eau. Elle prévoit de même pour les orientations d’aménagement et de programmation (OAP) des plans locaux d’urbanisme (PLU) qui peuvent désormais porter sur la renaturation de quartiers ou de secteurs. La seconde (article 214) renforce les obligations d’évaluation préalable applicables aux projets d’aménagement, en instaurant une étude dédiée à l’optimisation de la densité des constructions, ce potentiel de « densification » tenant compte de la qualité urbaine ainsi que de la préservation et de la restauration de la biodiversité et de la nature en ville.

Lire l’intégralité de l’article sur le site de la Banque des Territoires

Enviroscop recrute (encore ?) (4)

 

Dans le cadre du développement de nos activités, pour renforcer notre équipe pluridisciplinaire d’une dizaine de personnes (géographes, environnementalistes et paysagistes), nous recherchons :

 

un.e chargé.e d’études évaluation environnementale

 

alors si vous avez l’esprit coopératif et que les énergies renouvelables vous motivent, en tant que généraliste et que vous avez (un peu) d’expérience en évaluation environnementale, postulez, c’est ici !

Comment massifier les énergies renouvelables ?

L’urgence climatique et la nécessité de reprendre en main notre souveraineté énergétique appellent à développer les énergies renouvelables à un rythme jamais égalé. Un défi ambitieux, mais qu’il est possible de réussir collectivement.

 

Un dossier ADEME

 

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