Le SDAGE 2022-2027 est adopté !

Le comité de bassin, qui rassemble des représentants des usagers, des associations, des collectivités et de l’État, a adopté le SDAGE pour la période 2022-2027, le 23 mars 2022.

Les documents entreront en vigueur après publication de l’arrêté du Préfet coordonnateur de bassin

Après plus de deux ans de travaux participatifs  et de concertation, le comité de bassin a adopté le SDAGE et donné un avis favorable à son programme de mesures. Le SDAGE planifie la politique de l’eau sur une période de 6 ans, dans l’objectif d’améliorer la gestion de l’eau sur le bassin, tandis que le programme de mesures identifie les actions à mettre en œuvre localement par les acteurs de l’eau pour atteindre les objectifs fixés par le SDAGE.

Retrouver des eaux de qualité, économiser la ressource et s’adapter aux changements climatiques est l’affaire de tous : collectivités, professionnels, associations, particuliers… chacun peut y participer.

Retrouvez toutes les infos sur le site de l’Agence de l’eau Seine-Normandie

Décret n° 2022-422 du 25 mars 2022 relatif à l’évaluation environnementale des projets

Publics concernés : tout public.
Objet : champ de l’évaluation environnementale des projets.
Entrée en vigueur : le texte entre en vigueur le lendemain de sa publication.
Notice : le texte met en place un dispositif permettant de soumettre à évaluation environnementale des projets susceptibles d’avoir des incidences notables sur l’environnement et la santé humaine mais situés en deçà des seuils de la nomenclature annexée à l’article R. 122-2 du code de l’environnement.

Cette modification éclaire les choix à faire pour les projets non soumis initialement à EIE mais qui, suite à un cas-par-cas pourraient y être soumis.

Le texte intégral se trouve sur le site de Légifrance

22 territoires expérimentent des leviers d’action contre l’artificialisation des sols

La ministre déléguée en charge du Logement, Emmanuelle Wargon, Bérangère Abba, Secrétaire d’Etat chargée de la Biodiversité et Arnaud Leroy, président de l’Ademe, dévoilent les 22 projets retenus pour l’expérimentation « Objectif ZAN (Zéro Artificialisation nette) ». 

La loi Climat et Résilience place désormais les territoires au cœur des enjeux de lutte contre l’artificialisation des sols avec deux échéances : une réduction par deux du rythme de consommation des sols d’ici 10 ans et un objectif de ZAN à l’horizon 2050. Pour démarrer ce chantier vertueux, Emmanuelle Wargon, Ministre déléguée en charge du Logement, Bérangère Abba, Secrétaire d’Etat chargée de la biodiversité dévoilent avec Arnaud Leroy, Président de l’Ademe ont dévoilé le 17 mars les 22 projets retenus dans le cadre de l’Appel à manifestation d’intérêt (AMI) Objectif ZAN.

L’Ademe vise à travers cet AMI de mener une expérimentation au sein des territoires retenus afin d’impulser une véritable dynamique de lutte contre l’artificialisation des sols, « par le partage des connaissances et des retours d’expérience, permettant d’essaimer ensuite les actions sur d’autres territoires ». Pour mener à bien cette expérimentation, l’Agence de la transition écologique mobilisera 1,8 millions d’euros pour apporter un soutien technique et financier à ces territoires. Elle les accompagnera dans la définition de leur trajectoire ZAN et à son intégration dans les divers plans et documents d’urbanisme (SRADDET, SCoT, PLUi).

L’Ademe, accompagnée d’une assistance à maîtrise d’ouvrage (AMO) pluridisciplinaire constituée de CDC Biodiversité, du CEREMA et de la SCET, aidera ensuite les territoires dans la réalisation des études préalables à la mise en œuvre de projets d’aménagement contribuant à cette volonté. Et dernier volet de cette expérimentation sera axé sur les actions de sensibilisation et de montée en compétences des acteurs des territoires.

Les 22 projets lauréats sont portés par des collectivités territoriales, de 10 régions différentes :  Syndicat Mixte SCoT Aire Gapençaise (05) ; Syndicat mixte du SCoT de la Vallée de l’Ariège (09) ; Communauté de communes du Thouarsais (79) ; Conseil départemental de l’Essonne (91) ; Syndicat d’étude et de programmation de l’agglomération lyonnaise, SEPAL (69) ; Syndicat du Pays de Maurienne (73) ; Syndicat mixte Métropole de Savoie (73) ; Commune de Marguerittes (30) ; Métropole Nice Cote d’Azur (06) ; Communauté de Communes de Mad et Moselle (54) ; Ville de Ris Orangis (91) ; Commune de Lons-le-Saunier (39) ; Syndicat Mixte PNR Grand Causses (12) ;  Communauté d’Agglomération Rennes Métropole (35) ; Département de Loire-Atlantique (44) ; Pôle Métropolitain Nantes-St Nazaire (44) ; Communauté de Communes Sèvres et Loire (44) ; Pôle métropolitain du Genevois français (74) ; Communauté Urbaine Le Creusot Montceau-les-Mines (71) ; Communauté d’Agglomération des 2 Baies en Montreuillois (62) ; Communauté de communes des Coëvrons (53) ; Communauté de communes Marème Adour Côte Sud (40).

La suite de l’article sur le site de l’Environnement magazine

Congrès national des SCIC et SCOP

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Enviroscop, au travers de 6 de ses collaborateurs (venez rencontrer Caroline, Elise, Etienne, Mathilde, Philippe et Yvonnick), a le plaisir de se rendre au 37e Congrès national des Sociétés Coopératives, qui aura lieu les 16 (pour l’inauguration), 17 et 18 mars à #Rennes. au couvent des Jacobins.

C’est notre troisième participation (après Strasbourg et Marseille) et cet événement reste le rendez-vous incontournable de toutes les coopératrices et coopérateurs de France.

Nous avons hâte de retrouver nos confrères pour ces moments de convivialité et d’échanges !

Rennes n’est pas loin de la Normandie, mais nous avons organisé un co-voiturage avec nos scopains de @Liesse !

Venez nous rencontrer, il y a même un petit espace-temps réservé :

Coopératives de l’ingénierie environnementale

18 mars – 11h45-12h45 : participez à une première rencontre pour aider à la structuration de cette filière et développer l’intercoopération et la mutualisation.

Lutte contre l’artificialisation des sols : les premiers textes d’application de la loi Climat en consultation

Coup sur coup, le ministère de la Transition écologique vient de dévoiler trois projets de décrets d’application de la loi Climat et Résilience fixant le cadre du dispositif de lutte contre l’artificialisation des sols. Soumis à consultation jusqu’au 25 mars prochain, ces textes portent respectivement sur la définition et la nomenclature de l’artificialisation des sols pour la fixation et le suivi des objectifs dans les documents de planification et d’urbanisme, sur la manière dont les règles en matière de gestion économe de l’espace doivent s’intégrer dans les schémas régionaux d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires (Sraddet) et sur le rapport local de suivi de l’artificialisation des sols à présenter tous les trois ans par le maire ou le président d’EPCI du territoire couvert par un document d’urbanisme.

Le dispositif de lutte contre l’artificialisation des sols prévu par la loi Climat et Résilience se précise avec la mise en consultation simultanée, jusqu’au 25 mars prochain, de trois projets de décrets complémentaires.
Le premier texte fixe les conditions d’application du nouvel article L. 101-2-1 du code de l’urbanisme introduit par l’article 192 de la loi Climat. Celui-ci définit le processus d’artificialisation des sols et détermine les surfaces devant être considérées comme artificialisées et celles comme non artificialisées dans le cadre de la fixation et du suivi des objectifs de lutte contre ce phénomène dans les documents de planification et d’urbanisme. Selon la loi, une surface artificialisée est celle dont les sols sont soit imperméabilisés en raison du bâti ou d’un revêtement, soit stabilisés et compactés, soit constitués de matériaux composites. Une surface non artificialisée au sens de la loi est soit naturelle, nue ou couverte d’eau, soit végétalisée, constituant un habitat naturel ou utilisée à usage de cultures.

Pour lire l’intégralité de l’article, allez sur le site de la Banque des territoires

LE COMITÉ DE BASSIN ADOPTE LE SDAGE 2022-2027

Le comité de bassin vient d’adopter le Sdage 2022-2027, un travail engagé depuis plus de trois ans et finalisé après une vaste consultation des acteurs et des habitants.

Photo du comité de bassin Loire-Bretagne le 3 mars 2022

Le comité de bassin, le 3 mars 2022, lors du vote Sdage 2022-2027

© Agence de l’eau Loire-Bretagne

Après deux heures de concertation, le comité de bassin vote le Sdage 2022-2027 du bassin Loire-Bretagne, ses annexes et ses documents d’accompagnement : 72 % des votants étant favorables aux propositions de modifications du document pour tenir compte des nombreux avis exprimés lors de la consultation.

Le comité de bassin se prononce favorablement sur le programme de mesures associé, élaboré par l’État.

De l’adoption du projet à la consultation du public et des assemblées

Le Sdage, document de planification pour l’eau et les milieux aquatiques, fixe pour 6 ans les grandes orientations pour garantir la préservation des milieux aquatiques et la satisfaction des différents usagers de l’eau. Il fixe des objectifs pour atteindre le bon état de chacune des masses d’eau du bassin Loire-Bretagne (cours d’eau, plans d’eau, nappes souterraines, estuaires et secteurs du littoral).

Le 22 octobre 2020, le comité de bassin a examiné et adopté le projet de Sdage 2022-2027, ainsi que ses documents d’accompagnement. Il a également émis un avis favorable sur le projet de programme de mesures associé élaboré par le préfet coordonnateur de bassin.

Le 1er mars 2021, ces documents ont été soumis à la consultation des assemblées pendant 4 mois et du public jusqu’au 1er septembre.

Lire l’intégralité de l’article sur le site du Comité de Bassin

Natura 2000 : un trentième anniversaire en demi-teinte

Au cours d’une conférence ministérielle tenue à Strasbourg les 24 et 25 février, l’Union européenne a célébré les 30 ans de la directive Habitats et du réseau Natura 2000, « plus grand réseau mondial d’aires protégées à l’échelle d’un continent ». Les participants ont toutefois souligné l’ampleur du chemin restant à parcourir, appelant notamment, dans une « déclaration de Strasbourg », à une « nécessaire et substantielle amélioration de la mise en œuvre » de cette législation.

L’ambiance n’était pas à la fête lors de la célébration des 30 ans du réseau Natura 2000, organisée lors d’une conférence ministérielle tenue à Strasbourg les 24 et 25 février derniers, dans le cadre de la présidence française de l’Union. L’invasion russe de l’Ukraine était dans tous les esprits, et sur toutes les lèvres. Elle a d’ailleurs conduit les organisateurs à reporter la remise des « grands prix Natura 2000 » : « les lauréats seront connus en mai, à Bruxelles », a annoncé, en visioconférence, le commissaire à l’environnement, Virginijus Sinkevičius. Le lancement officiel du programme Life IP Biodiv’Est de la région Grand Est (voir notre article) a, lui, pu se dérouler comme prévu. Un programme que « la Commission souhaiterait voir repris par d’autres régions », a salué le commissaire, le président de la région Grand Est Jean Rottner soulignant pour sa part qu’il entendait avec ce dernier « œuvrer pour la préservation de la vie », phrase qui résonnait d’un timbre particulier compte tenu du contexte.

La suite de l’article sur le site de la Banque des Territoires

Guide sur les dispositions opposables du PLU

Destiné aux techniciens, ce guide de 2020 fait suite à la loi Solidarité et Renouvellement Urbain (SRU) qui a modifié le droit de l’urbanisation et du logement en profondeur. Il vise tous les plans locaux d’urbanisme, communaux comme inter-communaux. Il a pour objet principal de traiter des dispositions opposables du PLU : orientations d’aménagement et de programmation (OAP) et règlement écrit et graphique, en décrivant néanmoins l’articulation entre ces parties réglementaires et les autres parties du PLU.

Il permet de mettre le document de planification au service du projet de territoire intégrant les politiques prioritaires de l’État : sobriétés foncière et énergétique, préservation du capital naturel et paysager, mobilités durables font partie des nombreuses thématiques traitées dans ce guide.

Consulter le guide PDF – 268 pages – 12,4 Mo

Hydroportail : nouveau site de référence des données hydrométriques et hydrologiques

À partir du 25 janvier 2022, l’Hydroportail remplace la Banque Hydro et devient le nouveau site de référence d’accès aux données hydrométriques et hydrologiques.

photo torrent

Crédits : Laurent Mignaux / Terra

À l’inverse des sites Vigicrues et APIC-Vigicrues Flash, l’Hydroportail n’est pas un système d’avertissement.

Toutefois, les utilisateurs peuvent s’y référer pour connaitre les comportements des cours d’eau proches de chez eux.

Connaître l’histoire du débit d’un cours d’eau permet une meilleure compréhension de son fonctionnement et de son comportement, ainsi qu’une meilleure gestion des risques d’inondation et de sécheresse.

En surveillant le débit en temps réel, il est également possible de gérer les événements extrêmes. En cas de sécheresse par exemple, connaître le débit et la hauteur d’un cours d’eau en temps réel permet de prendre des décisions pour, par exemple, limiter les prélèvements d’eau dans les rivières en étiage ou programmer des lâchers d’eau pour le soutien du débit des cours d’eau depuis certains barrages.

Retrouvez cette nouvelle source d’information ICI

 

Biomasse : le WWF se projette sur son utilisation durable en 2050

La biomasse est la source d’énergie renouvelable la plus ancienne, mais son utilisation n’est pas nécessairement la plus propre. Dans une étude prospective, le WWF France évalue sa part dans le futur mix énergétique selon des critères durables.

Biomasse : le WWF se projette sur son utilisation durable en 2050

© Vadim La biomasse s’avère indispensable pour produire du biogaz ou de la chaleur.

Solaire, éolien, hydraulique, nucléaire : les débats sur la composition du futur mix énergétique français pour atteindre la neutralité carbone en 2050 font souvent l’impasse sur la biomasse. Cette ressource, issue des résidus de culture, d’élevage ou de la foresterie, s’avère cependant indispensable pour générer du biogaz, par méthanisation, ou alimenter des chaudières, avec du bois-énergie. S’appuyant sur les derniers travaux prospectifs en la matière, l’antenne française du Fonds mondial pour la nature (WWF France) chiffre dans une nouvelle étude la place que pourrait prendre la biomasse dans le mix énergétique en 2050, selon des critères durables.

Lire l’intégralité de l’article sur le site d’Actu-Environnement

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