Le scénario négaWatt s’inscrit dans une démarche globale de soutenabilité. Il vise à répondre aux impératifs énergétiques et climatiques, tout en nous orientant vers une société plus durable, plus équitable et plus résiliente, en traitant également les enjeux de biodiversité, de précarité, de pollution de l’air, etc.
Par sa dimension systémique, ce scénario contribue pleinement à l’atteinte des 17 objectifs de développement durable définis par l’Organisation des Nations Unies. Ce référentiel, bien qu’ayant ses propres limites, propose un socle pertinent pour considérer la diversité des enjeux sociaux, économiques
et environnementaux autour des choix de transition énergétique.
Dans ce scénario :
- L’empreinte environnementale globale de notre système de production et de consommation est fortement réduite : les émissions nettes de gaz à effet de serre deviennent nulles en 2050, le système énergétique est alimenté à 96% par des sources renouvelables, la consommation de matériaux issus de l’extractivisme est fortement réduite, la biodiversité et la ressource en eau sont davantage préservées.
- De nouvelles dynamiques économiques sont enclenchées : les stratégies industrielles ont sensiblement évolué, l’industrie lourde s’est transformée pour produire de manière radicalement moins émettrice, les filières de matériaux renouvelables et d’énergies renouvelables sont devenues largement compétitives, engendrant des retombées économiques pour les territoires, des centaines de milliers d’emplois pérennes sont créés, et la baisse de la consommation d’énergie dégage du pouvoir d’achat pour les ménages.
- Les conditions sociales sont améliorées : la précarité et la vulnérabilité énergétiques sont fortement réduites, tout comme les inégalités de ressources et d’accès aux services, offrant à l’humanité un espace de vie durablement plus juste et sûr.
- L’ensemble de la population profite d’une meilleure santé, grâce à une réduction globale de la pollution de l’air, de l’eau et des sols, à une alimentation et à un régime alimentaire bien plus sains ou encore à l’utilisation accrue des modes actifs de déplacement comme le vélo et la marche à pied.
Pour télécharger la synthèse du scénario, c’est ici



Selon les premiers résultats de l’enquête sur la mobilité des personnes, en 2019, les Français réalisent environ trois déplacements par jour, du lundi au vendredi. Cela représente près de 181 millions de déplacements quotidiens.
En 2018, 2,4 milliards d’euros ont été consacrés à la protection de la biodiversité et des paysages sur le territoire national. Cette dépense se répartit, à parts sensiblement égales, entre le développement des aires protégées, la réduction des pressions sur les milieux naturels, la protection du patrimoine naturel et la réhabilitation des milieux aquatiques. Le financement de la protection de la biodiversité en France provient essentiellement de la sphère publique (État, y compris les agences de l’eau, et les collectivités locales).
A l’issue d’une rencontre avec les représentants de la filière ce 5 octobre, la ministre de la Transition écologique a présenté de nouvelles mesures pour favoriser l’essor « maîtrisé » des parcs éoliens, dont le déploiement est jugé nécessaire pour tenir les objectifs énergétiques et climatiques de la France. Pour apaiser les tensions sur certains projets, une fonction de « médiateur » de l’éolien va être créée. Le rôle des élus locaux doit aussi être renforcé avec l’entrée en application de plusieurs mesures prévues par la loi Climat et Résilience.
Publics concernés : exploitants d’installations produisant de l’électricité à partir d’énergie solaire photovoltaïque.
