Des cours ouverts à tous pour mieux comprendre la biodiversité et ses enjeux

Le MOOC biodiversité (Massive Open Online Courses) ou cours ouverts à tous et à distance a été lancé, le 4 mai, par l’Université Virtuelle Environnement & Développement durable (UVED). Objectif : amener les apprenants à mieux comprendre ce qu’est la biodiversité et les enjeux qui lui sont associés en matière de développement humain et territorial.

Retrouver les MOOC, c’est ICI : Des cours ouverts à tous pour mieux comprendre la biodiversité et ses enjeux – Ministère du Développement durable

Déposez votre bilan GES en ligne

L’ADEME lance une plateforme de déclaration en ligne des bilans d’émissions de Gaz à effet de serre (GES). La réalisation d’un bilan est depuis 2010 obligatoire pour les entreprises de plus de 500 salariés en métropole (250 en outre-mer), les collectivités de plus de 50 000 habitants, les établissements publics de plus de 250 agents et les services de l’État. Cette démarche permet d’identifier les postes qui génèrent le plus d’émissions et de mettre en place des actions pour les réduire. Parmi les entités concernées, 60 % des collectivités, 56 % des entreprises, et 38 % des établissements publics ont fait leur bilan GES. La plateforme permet :   de simplifier les procédures de déclaration grâce à un dépôt en ligne ; de consulter d’autres bilans déposés dans le même secteur d’activité ; d’échanger sur l’actualité des bilans GES (méthodologie, bonnes pratiques…) via un forum de discussion. Pour la première fois, toutes les données concernant les bilans GES seront accessibles à tous dans un seul et même endroit. Cela mettra en évidence le dynamisme des différents secteurs en matière de comptabilité des GES, et, à plus long terme, permettra d’évaluer le dispositif réglementaire.

Déposez votre bilan GES sur www.bilans-ges.ademe.fr
Consulter le blog presse de l’ADEME pour en savoir plus

Source : Actualités – ADEME

Note méthodologique sur les préconisations relatives à l’évaluation environnementale stratégique 

noteCette note s’applique à l’ensemble des plans / schémas / programmes et autres documents de planification soumis à évaluation environnementale stratégique, de façon systématique ou après un examen au cas par cas (article R. 122- 17 du code de l’environnement).

Du fait de la grande hétérogénéité des plans/schémas/programmes (nature, périmètre géographique, conditions de mise en œuvre etc.), cette note ne peut répondre avec précision aux questions spécifiques de chacune de ces planifications mais présente les points de convergence de la démarche d’évaluation environnementale. Des fiches techniques spécifiques concernant certains plans/schémas/programmes, ne bénéficiant pas encore d’un support méthodologique dédié compléteront cette note. La démarche d’évaluation environnementale, outil d’aide à la décision et à l’intégration de l’environnement, doit être engagée dès le démarrage de l’élaboration du plan/schéma/programme. Il s’agit d’un processus progressif et itératif d’intégration des enjeux environnementaux qui permet d’aboutir au plan le moins dommageable pour l’environnement, de favoriser son acceptabilité sociale et de renforcer sa sécurité juridique. Si plusieurs modalités pratiques sont envisageables pour réaliser l’évaluation environnementale stratégique (régie, bureau d’études, etc.), les structures en charge de l’élaboration du plan/schéma/programme doivent s’impliquer très fortement dans la conduite de la démarche pour garantir son intégration dans le processus global de réflexion.

De plus, une sensibilisation de l’ensemble des acteurs du plan/schéma/programme, au plus haut niveau décisionnel, est nécessaire pour associer les personnes chargées de l’évaluation environnementale stratégique à toutes les options examinées lors de la construction du plan/schéma/programme. Les autres aspects de l’évaluation environnementale : cadrage préalable, avis d’une autorité administrative de l’État compétente en matière d’environnement, participation du public, déclaration environnementale postérieure à l’adoption du plan) sont également détaillés.

Du point de vue de la méthodologie de l’évaluation environnementale stratégique, la note s’est attachée à différencier les plans selon plusieurs types :

– les plans à thématique environnementale ;

– les plans visant au développement d’une activité ;

– les plans visant à une stratégie d’aménagement.

Vous pouvez télécharger la note ICI.

Lancement du livret d’épargne « Troisième révolution industrielle »

Disponible sur tout le territoire, le Livret d’épargne « Troisième révolution industrielle » lancé fin Janvier par le Crédit Coopératif et la CCI Nord de France permet de se constituer une épargne tout en finançant des projets d’entreprise liés à la Troisième révolution industrielle dans la région Nord-Pas de Calais. Rémunéré à 1,75% pour les premiers 1 500 € afin d’encourager les épargnants modestes et les étudiants à s’impliquer dans la révolution économique du Nord-Pas de Calais, ce livret propose un taux de 0,8 % avec un plafond des dépôts à 100 000 €. Ce produit d’épargne unique en France finance un nouveau modèle économique tout en ayant pour ambition de contribuer à faire du Nord-Pas de Calais une des régions les plus efficaces en matière d’économie décarbonée.

Disponible dans les agences du Crédit Coopératif, le livret « Troisième révolution industrielle » permet d’épargner pour ses projets personnels ou de placer sa trésorerie associative en soutenant des initiatives locales dédiées par exemple à l’efficacité énergétique, aux énergies renouvelables ou encore à l’économie circulaire.

Toute personne physique ou représentant d’une personne morale éligible peut souscrire ce livret sans obligation d’ouvrir un compte courant associé, l’argent reste totalement disponible et les dépôts seront garantis par le Crédit Coopératif. L’argent placé sur ce livret permet au Crédit Coopératif d’accorder des prêts avec une tarification avantageuse à des entreprises porteuses de projets liés à la Troisième révolution industrielle dans le Nord-Pas-de-Calais.

Le site du crédit coopératif

Haute-Normandie : Appel à projets Biodiversité 2015

© B. Besnard

Dans le cadre de la Stratégie Régionale de la Biodiversité, initiée en partenariat avec l’Etat, le Schéma Régional de Cohérence Ecologique a été adopté le 18 novembre 2014. Ce schéma définit la Trame Verte et Bleue régionale qui doit désormais être déclinée à l’échelle locale.

Pour mettre en application les préconisations de ce schéma, la Région souhaite soutenir les pratiques d’aménagement et de gestion des espaces visant la préservation de la biodiversité, le maintien et la restauration des continuités écologiques.
A cette fin, la Région a lancé en 2014, l’appel à projet « Biodiversité en Haute-Normandie – Nature ordinaire et continuités écologiques » accompagné d’un guide pratique à l’usage des collectivités pour la déclinaison des continuités écologiques à l’échelle locale , disponible ici .

Le dispositif ayant répondu aux attentes d’une quinzaine de porteurs de projets, et les besoins étant toujours aussi importants, l’accompagnement est reconduit en 2015.

Bénéficiaires : 

Communes de Haute-Normandie et leurs groupements, associations régionales compétentes

Calendrier:
31 juillet 2015  : date limite de dépôt des dossiers par voie électronique ou par voie postale
Octobre 2015  : réunion du jury de sélection
Novembre 2015  : attribution des aides en Commission permanente du Conseil régional

Contact

aap.biodiversite@hautenormandie.fr .

Moins de contraintes pour les éoliennes

Lors de l’élaboration du projet de loi sur la transition énergétique, le Sénat avait pris plusieurs mesures limitant fortement le développement de l’éolien mesures sur lesquelles les députés viennent de revenir.

L’élément le plus marquant est bien sûr le rétablissement de la distance minimale de 500 mètres, contre 1 km, entre les éoliennes et les habitations…

Les députés ont aussi réduit les risques de blocage des projets liés aux possibilités de rétractation des propriétaires fonciers, d’intervention des élus locaux et de mauvaise répartition des retombées financières…

En effet, il n’est plus possible, par exemple, de lancer les travaux d’élaboration du PLU dans l’unique but de bloquer un projet éolien. L’implantation des éoliennes est toujours soumise à une délibération favorable de la collectivité mais seulement une fois qu’un projet de PLU a été arrêté.

Par contre, l’article qui prévoyait la définition (par décret en Conseil d’Etat) des critères d’implantation des éoliennes vis-à-vis des installations militaires, des équipements de surveillance météorologiques et de navigation aérienne a été maintenu.

En ce qui concerne les retombées financières, un amendement de Mme Bareigts a été voté permettant une meilleure répartition des subsides générés par le projet : deux tiers à la commune d’implantation et un tiers aux communes voisines.

Les Atlas de paysages Méthode pour l’identification, la caractérisation et la qualification des paysages

nouveau-1Entrée en vigueur en France en 2006, la Convention européenne du paysage nous a engagés à identifier et qualifier l’ensemble des paysages qui composent notre territoire.

Précurseur, et conscient de l’enjeu que cela représentait, notre pays s’était déjà mis à l’ouvrage dans les années 90, en formalisant une méthode pour y parvenir, la « Méthode pour des atlas de paysages, identification et qualification ».

Une vingtaine d’années après la publication de cette première méthode et pour tenir compte des enseignements tirés de ces années de pratiques, le Ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie a souhaité l’actualiser.

Cette nouvelle méthode, élaborée par le CNRS sous le regard d’un comité de pilotage élargi, s’inscrit dans la continuité de celle publiée en 1994 et s’adresse aux commanditaires d’atlas de paysages : collectivités territoriales et services déconcentrés de l’État.

Elle est exposée dans le document téléchargeable sur le site du Ministère

Sondage exclusif CSA démontre la large acceptation des éoliennes par les Français habitant à proximité

Transition énergétique : alors que les députés se penchent cette semaine sur un amendement proposant de multiplier par deux la distance minimale entre éoliennes et premières habitations, un sondage exclusif CSA démontre l’aberration d’une telle mesure. Selon les riverains eux-mêmes, interrogés, la réglementation actuelle garantit d’ores et déjà l’acceptation des éoliennes par les habitants et leur intégration dans le paysage. France Énergie Éolienne appelle les députés à entendre l’avis des sondés et à maintenir la distance minimale actuelle de 500 mètres. En jeu : la capacité de la France à atteindre ses objectifs en termes d’énergies renouvelables.

Plus de 2/3 des riverains en ont une image positive et 71% d’entre eux les considèrent bien implantées dans le paysage.

viaSondage exclusif CSA démontre la large acceptation des éoliennes par les Français habitant à proximité.

Conséquences socio-économiques de la périurbanisation sur les ménages – DREAL Champagne-Ardenne

 Dans sa publication INSEE Flash n° 140 de janvier 2012, l’Insee indique que le mouvement de périurbanisation en région Champagne-Ardenne, amorcé dans le courant des années soixante-dix, se poursuit. Il traduit à la fois l’installation de populations de plus en plus loin des villes et le maintien d’une forte concentration de l’emploi dans les agglomérations. Ainsi les couronnes se peuplent essentiellement au détriment des cœurs d’agglomérations et de bourgs.

La confrontation des caractéristiques de la périurbanisation, des motivations et du ressenti des ménages et de l’estimation des conséquences économiques de l’éloignement pour les ménages a conduit à interroger la pérennité de la périurbanisation et de ses conséquences pour les communes les plus éloignées en prenant en compte les évolutions à venir possibles.

État des lieux de la périurbanisation en Champagne-Ardenne

Fondé sur un solide état des lieux, le rapport de phase 1 met en évidence l’éloignement des fonctions d’emploi et d’habitat : les pôles concentrent les fonctions économiques et de services et les fonctions résidentielles se déploient dans les couronnes périurbaines. Cela se traduit par des mobilités nombreuses. L’organisation du territoire soulève ainsi deux premiers enjeux : le faible accès aux services les plus élémentaires et la dépendance à la voiture sur l’ensemble des espaces péri-urbains pour tous les déplacements.

La périurbanisation constitue de plus un phénomène de spatialisation des dynamiques démographiques. En Champagne-Ardenne, l’enjeu du vieillissement de la population se posera progressivement mais massivement dans les couronnes successives.

Enfin, l’impact de la périurbanisation sur le parc de logements et la consommation d’espace interroge l’existence de stratégies d’aménagement à long terme des collectivités.

La périurbanisation vécue par les ménages champardennais

Un sondage réalisé auprès d’un panel de ménages des aires urbaines de Reims, Charleville-Mézières et Troyes a permis d’appréhender les motivations ayant entraîné le désir de migration vers le périurbain, et les éventuels éléments déclencheurs ayant poussé à la concrétisation du projet. 
Les ménages faisant le choix du périurbain sont à la recherche d’une qualité de vie et d’un environnement (calme, paysage, jardin, sécurité) que la ville ne leur offre pas à un coût acceptable. Ils parviennent à concrétiser leur projet grâce aux nombreuses opportunités offertes dans les couronnes éloignées. 
La satisfaction des ménages périurbains est sans appel : 97 % des ménages interrogés trouvent que leur déménagement a répondu à leurs attentes.

Évaluation de l’impact économique de la périubanisation sur le budget des ménages

L’analyse économique du coût de l’éloignement démontre que, pour un ménage propriétaire résidant en 1ère ou 2e couronne et travaillant en ville-centre, le coût lié aux déplacements et au logement est 2 à 3 fois plus élevé que pour un ménage locataire dans le pôle urbain. Le budget logement et taxes augmente de 1,4 à 1,8 fois avec l’éloignement quand le budget mobilité est multiplié par 3 à 10 selon les agglomérations et le nombre de véhicules utilisés par le ménage. 
Ainsi, dans plus de 200 communes des couronnes périurbaines, le budget cumulé du logement et des mobilités courantes dépasse 50 % du revenu alors qu’il ne représente que 25 à 30 % du revenu en ville-centre. Ce constat questionne la soutenabilité pour les ménages, notamment dans les couronnes les plus éloignées.

Une situation qui interroge sur l’avenir

Les territoires observant les plus fortes croissances démographiques ces dernières années sont dans les 2e voire 3e couronnes. Le niveau d’équipement et de service ainsi que la densité et la dynamique des emplois y sont particulièrement faibles. Si les ménages semblent ne pas tenir compte de ces facteurs dans leur choix initial de migration, une partie d’entre eux les citent comme inconvénients après leur installation. L’équipement de ces territoires et/ou leur proximité à des pôles secondaires structurants est un enjeu pour leur avenir. 
Le phénomène de diminution de population dans les villes-centres commence à gagner les premières couronnes vieillissantes. Ce phénomène de vieillissement qui devrait s’amplifier interroge les stratégies de renouvellement, de redynamisation et d’adaptation de ces espaces au défi de la lutte contre la dépendance.

Cette situation doit conduire les acteurs de l’aménagement du territoire à développer une vision prospective du territoire pour mettre en place des stratégies pour un développement durable des espaces urbains, périurbains et ruraux.

Accès aux rapports d’étude : 
Synthese (format pdf – 8 Mo – 25/02/2015)

Rapport_Phase_1_Diagnostic_1_sur_2_ (format pdf – 16 Mo – 04/03/2015)

Rapport_Phase_1_Diagnostic_2_sur_2_ (format pdf – 20.7 Mo – 04/03/2015)

Rapport_Phase_2_Modelisation (format pdf – 14.3 Mo – 25/02/2015)

Rapport_Phase_3_Mise_en_Perspective (format pdf – 10.9 Mo – 25/02/2015)

Resultats_enquete_menages (format pdf – 3.2 Mo – 25/02/2015)onomiques de la périurbanisation sur les ménages – DREAL Champagne-Ardenne.

Tableau de bord éolien photovoltaïque : 2014 marque un retour à la hausse – Ministère du Développement durable

2014 s’inscrit respectivement pour l’éolien et le photovoltaïque comme la quatrième et la troisième meilleure année en termes de puissance raccordée. Les capacités des deux filières progressent au même rythme, avec près de 1 000 MW supplémentaires sur l’année.

Éolien : hausse de 6 % de la production

La filière éolienne, après trois années de baisse, voit son niveau de raccordement croître en 2014. La puissance raccordée enregistrée est proche de 1000 MW*, pour 581 en 2013. Ces résultats ont été obtenus notamment grâce à un dernier trimestre particulièrement dynamique : la puissance raccordée devrait dépasser 300 MW, une fois l’ensemble des installations décomptées.

Cliquez sur le schéma pour l’agrandir

La production éolienne est, en 2014, en hausse de 6%, grâce la production record enregistrée au premier trimestre. La part de l’éolien dans la consommation électrique nationale continue ainsi de progresser à 3,5 %, contre 3,1 % en 2013.

Projets en devenir 
Pus de 500 projets d’éolien terrestre restent en file d’attente à fin décembre, avec une puissance correspondante en légère hausse, à 6 428 MW. Concernant l’éolien en mer, les projets en file d’attente totalisent une puissance de 3,1 GW.

Rebond du photovoltaïque après 2 ans de baisse


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En 2014, le photovoltaïque repart en hausse. Depuis les origines de la filière, 2014 s’inscrit comme la troisième meilleure année en termes de puissance raccordée. La puissance moyenne des installations augmente nettement en 2014, par rapport à 2013, passant de 19 à 35 kW.
Plus de 60 % de la puissance installée provient de projets d’une puissance supérieure à 250 kW.
Sur l’ensemble de l’année 2014, la production d’origine photovoltaïque s’est élevée à 5,5 TWh, soit une augmentation de 26 % par rapport à 2013. Elle représente ainsi 1,2 % de la consommation électrique nationale, contre 0,9 % en 2013.

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