Périmètre de protection des eaux : le déclassement de parcelles indemnisable

Le déclassement de parcelles résultant de l’instauration d’un périmètre de protection d’un captage d’eau peut donner lieu à indemnisation. C’est ce que vient de décider la Cour de cassation à la grande satisfaction du propriétaire.

La troisième chambre civile de la Cour de cassation a rendu le 9 octobre une décision qui intéressera les propriétaires de terrains qui s’estiment lésés par un déclassement résultant de l’instauration d’un périmètre de protection d’un captage d’eau. Elle valide en effet la réparation obtenue du juge de l’expropriation par l’un d’eux.

Déclassement de parcelles se trouvant en zones d’urbanisation future

Les faits de l’espèce étaient les suivants. Le préfet de l’Essonne avait pris un arrêté déclarant d’utilité publique au profit d’un syndicat intercommunal la dérivation des eaux de la rivière Essonne et l’instauration de périmètres de protection immédiate, rapprochée et éloignée d’une prise d’eau. L’arrêté imposait également le classement des périmètres de protection immédiate et rapprochée du captage en zone agricole (NC) ou en en zone protégée (ND), laissant un an au maire pour mettre en conformité le plan d’occupation des sols (POS) de la commune.

Le propriétaire de six parcelles situées dans le périmètre de protection rapprochée, initialement classées en zones d’urbanisation future du POS, avait obtenu du juge de l’expropriation la réparation de son préjudice constitué par la dépréciation des parcelles ainsi déclassées. Le syndicat intercommunal s’est pourvu en cassation contre la décision de la Cour d’appel de Paris accordant cette réparation.

Restrictions importantes à l’utilisation du bien

La Cour de cassation donne raison au propriétaire foncier. Le changement de classement des parcelles « impliquait des restrictions importantes à l’utilisation du bien qui résultaient directement de l’inclusion des terrains dans le périmètre de protection », estime-t-elle. Les juges d’appel avaient donc déduit à bon droit que ces restrictions devaient être indemnisées.

Le syndicat intercommunal contestait également le montant de l’indemnisation retenue, qui s’élevait à la somme de 339.925 euros. La cour d’appel avait jugé qu’une parcelle n’avait pas subi de dépréciation, que deux autres avaient subi une dépréciation de 5,50 euros le mètre carré et que les trois dernières, qui disposaient d’un accès à la voie publique et aux réseaux d’eau et d’électricité, en avaient subi une, évaluée à 10 euros du mètre carré.

Là aussi, la Haute juridiction valide la décision des juges du fond, estimant que ceux ci n’étaient tenus « ni de fixer une date de référence, ni de rechercher l’usage effectif des parcelles à cette date, ni de préciser à quelle date elle se plaçait pour évaluer cette dépréciation ».

via Périmètre de protection des eaux : le déclassement de parcelles indemnisable. sur Actu-Environnement

Séminaire – Projet Analyse et spatialisation de scénario intégré de changement global sur la forêt française (FAST)

Le Projet FAST « Analyse et spatialisation de scénario intégré de changement global », coordonné par André Granier de l’INRA de Nancy et financé par le programme  » Gestion et Impacts du Changement Climatique « , arrive à son terme. Dans le contexte des changements globaux, l’objectif général du projet était d’analyser les évolutions régionalisées de la forêt métropolitaine face aux aléas climatiques et biotiques, sous plusieurs scénarios de sylviculture (gestion forestière d’atténuation et d’adaptation).

A l’occasion de la finalisation de ce projet, nous avons le plaisir de vous convier à une journée de séminaire qui se tiendra le 19 novembre 2013 dans les locaux du CIRAD à Paris (42 Rue Scheffer, dans le 16ème arrondissement), de 9h30 à 18h00. La matinée sera consacrée à la présentation du projet FAST et de ses résultats, les présentations et discussions de l’après-midi permettront ensuite d’élargir le propos. Le programme complet de cette journée de séminaire vous sera transmis sous peu.

Vous pouvez d’ores et déjà vous inscrire (inscription gratuite) :
http://inscription.gip-ecofor.org/gicc

Colloque Gaié- édition 2013 « Mieux comprendre la compensation écologique : objectifs et méthodes »

L’association Gaié vous invite au colloque Gaié – édition 2013 « Mieux comprendre la compensation écologique : objectifs et méthodes ».

A Paris le 12 décembre 2013 Amphi Tisserand-AgroParisTech 16 rue Claude Bernard Paris 5ème

Veuillez trouver le programme en pièce jointe.

Pré-programme colloque GAIE 2013

via : Association Française des Ingénieurs Ecologues.

Séminaire Listes rouges régionales des espèces menacées – 4 décembre 2013

Depuis 2011, en parallèle aux travaux engagés sur la Liste rouge nationale, l’élaboration des Listes rouges régionales des espèces menacées bénéficie de l’appui conjoint apporté par le Comité français de l’UICN, le Muséum national d’Histoire naturelle, la Fédération des conservatoires botaniques nationaux et la fédération France Nature Environnement.

Quatre ans après la première journée organisée sur ce thème, nous avons le plaisir de vous convier à un nouveau séminaire national organisé le mercredi 4 décembre prochain au Gand Amphithéâtre du Muséum à Paris. Il s’agira à cette occasion de faire un point d’étape et de préparer les suites du cadre d’appui, en lien avec tous les acteurs concernés. Vous trouverez ci-joint le programme détaillé de la journée (participation sur inscription à l’adresse : SeminaireLRR@uicn.fr ).

Sébastien Moncorps Directeur UICN Comité français Union internationale pour la conservation de la nature 26, rue Geoffroy Saint-Hilaire 75005 PARIS – FRANCE www.uicn.fr

Télécharger le programme

via Séminaire Listes rouges ré gionales des espèces menacées – 4 décembre 2013 – Association Française des Ingénieurs Ecologues.

L’intercommunalité aura la charge des plans d’urbanisme

Les plans d’urbanisme seront élaborés à l’échelle intercommunale, et non plus à celle de la commune, suite à des modifications apportées dans la nuit de mercredi à jeudi par la commission des affaires économiques du Sénat à une disposition de la loi Duflot sur le logement.

La commission a adopté un amendement présenté par le rapporteur Claude Bérit-Débat (PS) qui prévoit le transfert automatique de la compétence PLU aux intercommunalités dans le délai de trois ans suivants la publication de la loi, « sauf si une minorité de blocage s’oppose au transfert ».

Dans le cas où une minorité de blocage s’est opposée au transfert de compétence, une clause de revoyure est prévue et la communauté est tenue de nouveau de délibérer sur le transfert de compétences après chaque renouvellement du conseil communautaire, ajoute l’amendement.

Par ailleurs, les PLU ou les cartes communales en cours d’élaboration ou de révision sur le périmètre de la communauté peuvent être achevés par la commune, mais cette procédure devra être achevée dans le délai de trois ans suivant la publication de la loi, indique l’amendement.

Le Sénat examinera en séance à partir du 22 octobre le projet de loi Alur (Accès au logement et urbanisme rénové) de la ministre du Logement, Cécile Duflot, déjà adopté par l’Assemblée nationale, et qui prévoit notamment la garantie universelle des loyers et leur encadrement.

Source : AFP

 

Béganne, premier parc éolien citoyen en France

La filiale du Groupe indien Suzlon, REpower Systems SE a récemment annoncé avoir remporté un contrat pour la fourniture à la société française Bégawatts des turbines éoliennes à destination du 1er parc éolien citoyen en France : Béganne.

Le parc éolien de Béganne, situé dans le département du Morbihan en Bretagne, est composé de 4 turbines éoliennes de type MM92, d’une hauteur de moyeu de 100 mètres et d’une puissance nominale de 2,05 MW. Le parc, d’une capacité totale de 8,2 MW couvrira les besoins en électricité d’environ 8.000 foyers (hors chauffage) et permettra d’éviter le rejet dans l’atmosphère de 5 300 tonnes de CO2 tous les ans.

Ce projet est atypique car il est développé, porté et financé majoritairement par les habitants du territoire et par sa gouvernance coopérative*.

En effet, 1.000 personnes morales ou physiques sont impliquées financièrement dans le projet. Parmi eux, des clubs d’investisseurs ou Cigales (Club d’Investisseurs pour une Gestion Alternative Locale de l’Economie Solidaire) participent au financement de ce projet citoyen, dont le club d’investisseurs « Mervent » qui regroupe en majorité des salariés de REpower en France.

Le montage et la mise en service des 4 turbines éoliennes sont prévus au printemps 2014. La maintenance du parc éolien de Béganne sera assurée par le centre de maintenance REpower dans le département du Morbihan situé à proximité du parc.

« Nous sommes ravis que la SAS Bégawatts ait choisi REpower pour le parc éolien citoyen de Béganne. Ce projet s’inscrit parfaitement dans la logique d’ancrage territorial de REpower en France. Nous sommes heureux d’être le partenaire de Bégawatts et d’apporter des solutions adaptées à nos clients » a déclaré Olivier Perot, Directeur Général de REpower.

« Notre choix s’est porté sur REpower qui a su dès l’origine du projet se mettre à l’écoute et à la disposition d’un projet atypique en recherchant de manière pointue des solutions techniques pour s’adapter au plus juste aux exigences d’un parc éolien que nous voulions exemplaire pour l’acceptation des riverains. En proposant une maintenance et un service après-vente sur le long-terme, REpower a su rassurer les investisseurs citoyens sur la pérennité de ce parc » a précisé Alain Golfier, Directeur Général de Bégawatts.

Une gouvernance multi-acteurs

► 53 clubs d’investisseurs (31%) représentant environ 700 citoyens = 1,4 ME

► Membres fondateurs (35%) : 400.000 euros

► Structures de l’économie sociale et solidaire (15%) : 50.000 euros

► EILAN SAS (18%) : 300.000 euros

► Energie Partagée Investissement (1%) : 500.000 euros

via Béganne, premier parc éolien citoyen en France > Eolien – Enerzine.com.

Gaz de schiste : le Conseil constitutionnel valide la loi

La loi Jacob de 2011 interdisant la fracturation hydraulique est conforme à la Constitution, jugent les sages. Ni l’égalité devant la loi, ni la liberté d’entreprendre ne sont bafouées. Pas plus que le droit de propriété.

Le Conseil constitutionnel a rendu publique ce matin sa décision relative à la question prioritaire de constitutionnalité (QPC) portant sur la loi Jacob de juillet 2011 qui interdit l’utilisation de la fracturation hydraulique en matière de mines d’hydrocarbures. L’audience avait eu lieu le 24 septembre dernier.

Pas contraire à l’égalité devant la loi

Le Conseil a écarté les quatre séries de griefs formulés par la société texane Schuepbach à l’origine de la QPC. En premier, les dispositions contestées ne sont pas contraires à l’égalité devant la loi. Les sages ont considéré que la différence de traitement entre les deux procédés de fracturation hydraulique de la roche, pour les hydrocarbures d’une part, pour la géothermie d’autre part, était en rapport direct avec l’objet de la loi.

La requérante avait ensuite invoqué la méconnaissance de la liberté d’entreprendre. Le Conseil a estimé que la restriction apportée tant à la recherche qu’à l’exploitation des hydrocarbures ne revêtait pas « en l’état des connaissances et des techniques » un caractère disproportionné au regard de l’objectif d’intérêt général de protection de l’environnement poursuivi.

Pas d’atteinte au droit de propriété contraire à la Constitution

Quant à une atteinte éventuelle à la garantie des droits et au droit de propriété, les sages considèrent que les dispositions attaquées n’ont pas porté atteinte à une situation légalement acquise, ni entraîné une privation de propriété dans des conditions contraires à la Constitution. Le Conseil estime en effet que « les autorisations de recherche minières accordées dans des périmètres définis et pour une durée limitée par l’autorité administrative ne sauraient être assimilées à des biens, objets pour leurs titulaires d’un droit de propriété ».

Enfin, le dernier grief lié à une méconnaissance des articles 5 (principe de précaution) et 6 (principe de développement durable) de la Charte de l’environnement doit aussi être écarté. Le Conseil rappelle que ce dernier n’institue pas un droit ou une liberté que la Constitution garantit et qu’il ne peut, dès lors, être invoqué dans le cadre d’une QPC. Quant à une éventuelle violation du principe de précaution, ce moyen a été jugé inopérant à l’encontre d’une disposition édictant une interdiction pérenne.

Laurent Radisson

© Tous droits réservés Actu-Environnement

via Gaz de schiste : le Conseil constitutionnel valide la loi.

40 ans de développement des énergies renouvelables en France

En 1973, à Paris sous l’égide de lUNESCO, s’est tenu le premier congrès « Le soleil au service de lHumanité » qui a marqué l’entrée de la thématique des énergies renouvelables parmi les grandes causes internationales. Pour célébrer le 40ème anniversaire de cet événement, l’UNESCO, l’ADEME et le CNRS ont organisé le 3 octobre 2013 une journée dédiée à la thématique : « Les énergies renouvelables au service de l’humanité : enjeux actuels et perspectives aux horizons 2030 et 2050 ». Retrouvez dans le dossier de presse, 40 années de développement des énergies renouvelables en France, un état des lieux actuel, les initiatives les plus marquantes et enfin la place des énergies renouvelables dans la transition énergétique.

Lire le dossier de presse

 

La communication en environnement

Dans le cadre de ses séances publiques, l’Académie des Sciences, Belles Lettres et Arts de Rouen organise une conférence-débat le samedi 19 octobre 2013 de 17 H à 19 H en l’Hôtel des Sociétés Savantes, 190 rue Beauvoisine à Rouen (salle Daniel Lavallée). Entrée libre.

DES REGARDS SUR LA COMMUNICATION EN ENVIRONNEMENT

– L’évolution de la communication environnementale au Port de Rouen :

Mme Sandrine SAMSON, chef du service environnement du Grand Port Maritime de Rouen

– Les idées progressent, mais le bilan s’alourdit… :

M. Jean-Paul THOREZ, directeur de l’Agence régionale de l’environnement de Haute-Normandie

– Consom’acteur : manipulation ou nouvelle citoyenneté ? :

Mme Rebecca ARMSTRONG, consultante « Atelier durable »

 

ACADEMIE DES SCIENCES, BELLES LETTRES ET ARTS DE ROUEN

Tél : 02 35 07 76 04 – Site internet : academie1744.rouen.free.fr  –

Courriel : academie1744.rouen@orange.fr

 

Merci de relayer cette information sur vos réseaux personnels, en souhaitant vivement votre présence.

via La communication en environnement – Le blog de Michel Lerond.

Colloque 2013 – INTÉGRER LA BIODIVERSITÉ DANS LA STRATÉGIE DES ENTREPRISES ET DES TERRITOIRES – Association Française des Ingénieurs Ecologues

L’AFIE en partenariat avec la Chambre de Commerce et d’Industrie et l’Institut du Développement Durable et Responsable de l’Université Catholique de Lille organise son colloque national le vendredi 13 décembre 2013 de 8h30 à 17h30, à LILLE.

Le programme est téléchargeable ici.

via Colloque 2013 – INTÉGRER LA BIODIVERSITÉ DANS LA STRATÉGIE DES ENTREPRISES ET DES TERRITOIRES – Association Française des Ingénieurs Ecologues.

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