Définition des mesures « éviter, réduire, compenser » relatives au milieu marin

Le CGDD a publié en février 2023 un volet supplémentaire au Guide d’aide à la définition des mesures ERC. Cette déclinaison spécifique au milieu marin s’applique aux projets, plans et programmes en lien avec la mer ou le littoral.

Tout comme le guide général, ce volet donne des catégories de mesures ERc et des exemples de fiches. Les spécificités liées au milieu marin ressortent clairement et permettent de guider le pétitionnaire dans ses choix de mesures.

Télécharger ce guide – Format PDF – 80 pages – 1,5 Mo

Adaptation au changement climatique : un comité de pilotage ministériel chargé de préparer une nouvelle stratégie

changement climatiqueChristophe Béchu a installé ce 23 février un comité de pilotage ministériel sur l’adaptation au changement climatique. Ce comité, qui s’appuie sur un rapport de l’inspection générale de l’environnement et du développement durable rendu public ce même jour par le ministre de la Transition écologique, devra travailler sur des scénarios de référence qui feront l’objet d’une consultation publique au printemps et serviront de base à une nouvelle stratégie d’adaptation aux effets du changement climatique prévue pour la fin de l’année.

“2022 a été l’année la plus chaude jamais enregistrée dans notre pays. Les incendies et les sécheresses qui en sont nés nous montrent que nous devons agir encore plus vite pour anticiper les risques du changement climatique qui grandissent. C’est pour cela que je veux que la France se dote d’une stratégie d’adaptation basée sur des scénarios de référence de réchauffement climatique pour la France, basé sur ceux du Giec, et y compris des scénarios plus pessimistes que ce que prévoit l’Accord de Paris, a déclaré Christophe Béchu, ce 23 février, en lançant un comité de pilotage ministériel sur le sujet. Loin d’être un signe de défaitisme, il s’agit de se préparer aux différents risques tout en poursuivant inlassablement, en parallèle, nos efforts pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre et notre empreinte carbone.”

La nouvelle stratégie”permettra d’harmoniser l’ensemble des politiques publiques d’adaptation afin de prévenir les risques environnementaux, sociaux et économiques encourus dans chaque territoire”, souligne le ministère dans un communiqué. Le comité de pilotage ministériel sur l’adaptation au changement climatique qui associe les principaux services et opérateurs du ministère concernés (Ademe, Cerema, Météo France, IGN) est chargé de son élaboration, à partir de deux scénarios d’adaptation (+2°C et +4°C). L’objectif est de soumettre un document à consultation publique au printemps prochain pour que la trajectoire retenue soit prête en fin d’année, indique-t-on dans l’entourage de Christophe Béchu.

Comparaisons internationales

Ce travail va s’appuyer sur les conclusions d’un rapport de l’inspection générale de l’environnement et du développement durable (Igedd) que le ministre a rendu public ce jeudi. Cette mission d’inspection, commandée sous le précédent quinquennat par Barbara Pompili, alors ministre de la Transition écologique, avait pour objet d’analyser les politiques d’adaptation menées dans huit pays (Allemagne, Autriche, Espagne, Royaume-Uni, Pays-Bas, Suisse, Canada et Japon). Une quarantaine d’entretiens ont été conduits, avec les représentants des ministères et collectivités concernés dans les pays étudiés et en France, avec des organisations internationales telles que la Commission européenne ou l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) ainsi qu’avec des experts.

La mission portait plus précisément sur le contenu des dispositions législatives, les questions de gouvernance, notamment l’articulation entre le niveau national et les niveaux subnationaux, le contenu des plans nationaux d’adaptation et les différents éléments du cycle de leur mise à jour, notamment l’étude de risques, l’évaluation et les indicateurs. Elle a identifié des méthodes communes à la plupart des pays étudiés, ainsi que les bonnes pratiques par lesquelles certains d’entre eux se distinguent. “Dans tous les pays, y compris la France, l’objectif principal est la mobilisation des acteurs, notamment des collectivités territoriales, qui sont en première ligne, alors même que des efforts importants sont aussi attendus de leur part sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre”, souligne ainsi le rapport.

Besoin de coordination interministérielle

Les recommandations formulées par la mission s’inspirent des constats qu’elle a effectués, tout en tenant compte du contexte français. La mission recommande d’abord que la loi française définisse les grandes lignes du contenu du plan d’adaptation, qui devra désigner les responsables de la mise en œuvre des mesures. La loi devrait également préciser les différentes composantes du cycle de mise à jour, notamment l’étude de risques, l’évaluation et les indicateurs. Enfin, compte tenu de l’importance de l’enjeu, elle devrait mentionner la référence climatique à prendre en compte. En termes d’organisation au niveau national, la mission a constaté l’existence, dans la plupart des pays étudiés, d’une coordination interministérielle structurée et formalisée. Elle conseille donc de “renforcer le pilotage interministériel et de confier des responsabilités explicites, et déclinées dans le plan d’actions rendu public, aux ministères et agences publiques”. Le contenu du plan devrait en outre être étendu à l’étude de l’exposition des populations les plus vulnérables et des territoires à risques et devrait conduire à accélérer les politiques de protection de l’eau et de la biodiversité, ainsi que la prévention des risques naturels.

Plans sectoriels d’adaptation

Des plans sectoriels d’adaptation devraient être élaborés, dans le cadre de démarches lancées par le ministre concerné et le ministre de l’environnement, à l’image du Varenne agricole de l’eau et de l’adaptation au changement climatique et des Assises de la forêt, estime également la mission. Le plan devrait aussi assurer la prise en compte les effets du réchauffement climatique dans les normes et référentiels techniques, notamment ceux des infrastructures et du bâtiment.

La mission recommande que l’étude de risques nationale soit développée parallèlement à l’élaboration du troisième plan national d’adaptation au changement climatique (Pnacc), “de façon à optimiser le calendrier”, et que l’évaluation de la mise en œuvre du Pnacc soit menée “de façon participative pour contribuer à la mobilisation des acteurs”. Il faudrait également établir selon elle “un jeu d’indicateurs équilibré, comprenant des indicateurs d’impact, reflétant les effets du changement climatique, et des indicateurs de résultats, illustrant les actions réalisées au titre du plan mais aussi leurs effets, lorsque cela est possible”.

Échelle locale

L’échelle de l’action en matière d’adaptation est, pour la grande majorité des sujets (aménagement, transports, eau, habitat…), l’échelle locale”, souligne-t-elle. C’est pourquoi elle juge “fondamental” que l’impulsion donnée par le cadre national de planification se traduise par des outils opérationnels mis à disposition des territoires. Elle a observé dans plusieurs pays, notamment fédéraux, l’existence d’une communauté de travail, parfois installée de longue date, entre l’État et les régions et préconise la mise en place de tels groupes de travail, sur les aspects techniques. Au niveau régional, elle recommande de confier aux préfets le soin de mettre en place un dispositif de dialogue, incluant tous les niveaux de collectivités, “en vue d’assurer la cohérence de l’action territoriale dans la réalisation des études de risques locales, du volet adaptation des plans climat-air-énergie territoriaux (PCAET) et des schémas régionaux d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires (Sraddet), ainsi que dans la mise en œuvre de ces plans”. Elle a aussi relevé que de nombreux États soutiennent les collectivités locales en mobilisant deux leviers : les incitations financières et l’appui méthodologique et technique. “Cet accompagnement porte notamment sur l’ingénierie nécessaire pour élaborer les études de risques et les plans d’actions, note-t-elle. En France, un tel soutien pourrait être apporté pour la réalisation des études de risques et l’élaboration du volet ‘adaptation’ des PCAET et Sraddet.”

En outre, le centre de ressources mis en place par l’Observatoire national sur les effets du réchauffement climatique (Onerc), Météo-France, l’Ademe et le Cerema devrait être développé, en renforçant la cohérence de l’action de ces établissements, pour mettre à disposition des acteurs des outils d’analyse des conséquences du changement climatique, à l’échelle locale, et d’aide à la décision dans l’élaboration des programmes d’action.

Source : site de la banque des territoires

Guide pour l’élaboration d’un site naturel de compensation

Le CGDD a publié un guide en février 2023 présentant les sites naturels de compensation (SNC) et la démarche pour obtenir l’agrément ministériel.

Ce dispositif permet une action de compensation anticipée et cohérente au niveau du territoire. On parle de compensation par l’offre, car le porteur de SNC réalise des actions de génie écologique dès réception de son agrément, puis vend des unités de compensation à des porteurs de projet.

Consulter la page des guides du ministère ou télécharger ce guide – Fichier PDF – 74 pages – 6,5 Mo

Consulter également le rapport sur la pertinence des SNC publié en 2020.

Source : DREAL NpdC

Evaluation environnementale : le dispositif de la “clause-filet” est désormais complet (Conseil d’Etat, 20 janvier 2023, n°464129)

Par une décision n°464129, du 20 janvier 2023, le Conseil d’Etat a considéré que le dispositif dit de la clause filet, résultant du décret n°2022-422 du 25 mars 2022, a pour effet de mettre fin aux illégalités constatées au sein de son importante décision du 15 avril 2021. Commentaire.

Pour rappel, par une décision du 15 avril 2021, constatant l’illégalité du cadre juridique du champ d’application de l’évaluation environnementale, le Conseil d’Etat avait enjoint au Premier ministre de réviser, dans un délai de 9 mois, le droit applicable à la nomenclature des projets soumis à évaluation environnementale. Il avait ordonné de prendre “les dispositions permettant qu’un projet susceptible d’avoir une incidence notable sur l’environnement ou la santé humaine pour d’autres caractéristiques que sa dimension, notamment sa localisation, puisse être soumis à une évaluation environnementale”.

Un projet, même en deçà des seuils de la nomenclature, peut, par son implantation, présenter une incidence notable pour l’environnement.

A la suite de cette décision, un décret n° 2022-422 du 25 mars 2022 relatif à l’évaluation environnementale des projets a été publié. Ce décret a mis en place le dispositif dit de la « clause filet », ainsi que ses modalités, en créant l’article R. 122-2-1 du code de l’environnement.

L’intégralité de l’analyse sur le site de notre confrère Arnaud Gossement

Orientations stratégiques pluriannuelles de l’inspection des installations classées

Privilégier les meilleurs bureaux d’études

Le ministère de la Transition écologique entend par ailleurs faire le tri entre le bon grain et l’ivraie en matière de bureaux d’études, en vue de faciliter l’instruction. « La situation constatée est encore trop hétérogène dans les dossiers remis », déplore-t-il. Aussi, prévoit-il de mettre en place un suivi national de la qualité des dossiers préparés par les bureaux d’études « sur la base d’un référentiel technique de qualité ». Les exploitants seront incités à recourir aux bureaux d’études les mieux notés et bénéficieront d’une instruction « plus fluide ». Un système de qualification ou de certification pourrait même voir le jour en ce qui concerne la qualité des évaluations environnementales. Sans attendre, le Parlement a prévu, via la loi sur l’accélération de énergies renouvelables (ENR), l’expérimentation d’un tel système pour les bureaux d’études intervenant sur l’étude d’impact ou l’étude de dangers d’un projet de production d’ENR.

Le document d’orientations stratégiques prévoit également d’améliorer la phase « amont » des projets avant le dépôt formel du dossier par l’exploitant. Ce qui était déjà l’un des objectifs lors de la mise en place de la procédure d’autorisation environnementale en 2017. Pour cela, le ministère demande à l’inspection d’associer l’ensemble des services administratifs concernés, l’Autorité environnementale, voire les collectivités pour les projets d’énergies renouvelables, « lorsque cela est pertinent ». Il en fixe les conditions : ne pas abaisser les exigences environnementales, ne pas aider le porteur de projet à monter son dossier mais « faciliter son appréhension des enjeux ». Dans un sens opposé à ce renforcement de la phase « amont », le Parlement vient toutefois de voter la suppression du certificat de projet. Ce dispositif, instauré avec l’autorisation environnementale, visait à donner au porteur de projet une vision claire du cadre juridique applicable.

L’optimisation des délais d’instruction est pourtant d’autant plus cruciale, aux yeux du ministère, que l’inspection des installations classées va aussi devoir instruire les dossiers de travaux miniers désormais soumis à autorisation environnementale à la suite de la réforme du code minier.

Améliorer l’information et la participation du public

En matière de participation du public par voie électronique, le ministère annonce que la synthèse des observations sera faite par un tiers de confiance, à l’instar du commissaire enquêteur pour l’enquête publique, en lieu et place du service instructeur. Il prévoit par ailleurs le lancement d’une réflexion sur l’opportunité de diffuser certaines réunions des commissions de suivi de site (CSS), « dès lors que des informations sensibles ne seraient pas évoquées ».

La diffusion des informations au public devrait effectivement être améliorée. Le ministère prévoit un réexamen de l’instruction de 2017 qui limite actuellement la diffusion des informations sensibles détenues par l’inspection des installations classées en raison des risques de malveillance. « Un réexamen de l’instruction ministérielle de 2018 sur les informations confidentielles transmises à l’Autorité environnementale sera également opéré », ajoute le document.

L’article original complet sur Actu Environnement

Télécharger la circulaire

Arrêté du 16 janvier 2023 modifiant l’arrêté du 12 janvier 2017 fixant le modèle du formulaire de la « demande d’examen au cas par cas » en application de l’article R. 122-3-1 du code de l’environnement

Nouveau CERFA pour la demande de cas par cas :

Est fixé le modèle de formulaire suivant :
La « demande d’examen au cas par cas », enregistrée sous le numéro CERFA 14734*04.
Ce formulaire contient également un bordereau des pièces à joindre.
La notice explicative est enregistrée sous le numéro 51656#05.
Le document intitulé « Informations nominatives relatives au maître d’ouvrage ou pétitionnaire » annexé au formulaire de demande d’examen au cas par cas numéro CERFA 14734*04 doit être joint à la demande. Ce document renseigné ne sera pas publié sur le site internet de l’autorité environnementale.

 

Le texte intégral sur le site de LégiFrance

Décret n° 2023-35 du 27 janvier 2023 relatif aux comités régionaux de l’énergie

Publics concernés : services déconcentrés de l’Etat, collectivités territoriales, établissements publics de coopération intercommunale et syndicats mixtes, gestionnaires des réseaux publics de distribution ou de transport d’énergie intéressés, entreprises et fédérations professionnelles du secteur de l’énergie, organisations de la société civile et associations.
Objet : comité régional de l’énergie.
Entrée en vigueur : le texte entre en vigueur le lendemain de sa publication.
Notice : le décret précise la composition et les modalités de fonctionnement des comités régionaux de l’énergie créés par l’article 83 de la loi n° 2021-1104 du 22 août 2021 portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets (codifié à l’article L. 141-5-2 du code de l’énergie), dont l’objectif est de favoriser la concertation, en particulier avec les collectivités territoriales, sur les questions relatives à l’énergie au sein de chaque région située sur le territoire métropolitain continental.
Références : le décret est pris pour l’application de l’article L. 141-5-2 du code de l’énergie, issu de l’article 83 de la loi n° 2021-1104 du 22 août 2021 portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets. Le code de l’énergie modifié par le décret peut être consulté, dans sa version issue de cette modification, sur le site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr).

Evaluation environnementale : le dispositif de la “clause-filet” est désormais complet (Conseil d’Etat, 20 janvier 2023, n°464129)

Par une décision n°464129, du 20 janvier 2023, le Conseil d’Etat a considéré que le dispositif dit de la clause filet, résultant du décret n°2022-422 du 25 mars 2022, a pour effet de mettre fin aux illégalités constatées au sein de son importante décision du 15 avril 2021. Commentaire.

Pour rappel, par une décision du 15 avril 2021, constatant l’illégalité du cadre juridique du champ d’application de l’évaluation environnementale, le Conseil d’Etat avait enjoint au Premier ministre de réviser, dans un délai de 9 mois, le droit applicable à la nomenclature des projets soumis à évaluation environnementale. Il avait ordonné de prendre “les dispositions permettant qu’un projet susceptible d’avoir une incidence notable sur l’environnement ou la santé humaine pour d’autres caractéristiques que sa dimension, notamment sa localisation, puisse être soumis à une évaluation environnementale”.

Un projet, même en deçà des seuils de la nomenclature, peut, par son implantation, présenter une incidence notable pour l’environnement.

A la suite de cette décision, un décret n° 2022-422 du 25 mars 2022 relatif à l’évaluation environnementale des projets a été publié. Ce décret a mis en place le dispositif dit de la « clause filet », ainsi que ses modalités, en créant l’article R. 122-2-1 du code de l’environnement.

L’intégralité de l’analyse sur le site de notre confrère Arnaud Gossement

Urbanisme : l’annulation du permis de construire pour insuffisance de l’étude d’impact peut justifier la démolition de la construction illégale (cour de cassation, 11 janvier 2023, n°21-19.778)

Par une décision datée du 11 janvier 2023, la Cour de cassation (3ème chambre civile) a jugé que toute toute méconnaissance des règles d’urbanisme ou des servitudes d’utilité publique à l’origine de l’annulation définitive d’un permis de construire peut fonder une action en démolition de la construction édifiée en exécution de ce permis, en application des dispositions de l’article L.480-13 du code de l’urbanisme. Il en va ainsi d’une annulation contentieuse du permis de construire la construction litigieuse, pour insuffisance de l’étude d’impact.

Résumé
La décision rendue ce 11 janvier 2023 par la Cour de cassation comporte deux précisions intéressantes du régime de l’action en démolition fondée sur les dispositions de l’article L.480-13 du code de l’urbanisme.
  • D’une part, toute méconnaissance des règles d’urbanisme ou des servitudes d’utilité publique à l’origine de l’annulation définitive d’un permis de construire peut fonder une action en démolition de la construction édifiée en exécution de ce permis. Il en va ainsi d’une annulation contentieuse pour insuffisance de l’étude d’impact.
  • D’autre part, cette décision de la Cour de cassation confirme que, si l’article L.480-13 du code de l’urbanisme impose que la construction litigieuse soit située dans l’une des zones à protection particulière qu’il énonce, il n’impose pas que la construction ait été édifiée en violation du régime de protection propre à la zone dans laquelle elle se situe.

 

Lire l’intégralité de l’analyse sur le site de notre confrère Arnaud Gossement

Décret n° 2022-1673 du 27 décembre 2022 portant diverses dispositions relatives à l’évaluation environnementale des actions ou opérations d’aménagement et aux mesures de compensation des incidences des projets sur l’environnement

Publics concernés : tout public.
Objet : décret portant diverses mesures liées à l’évaluation environnementale et la compensation de projets permettant de préciser les articles 197 et 214 de la loi n° 2021-1104 du 22 août 2021 portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets.
Entrée en vigueur : le texte entre en vigueur le lendemain de sa publication.
Notice : le décret définit comment sont identifiées au sein des SCOT et des PLU les zones préférentielles pour la renaturation par la transformation de sols artificialisés en sols non artificialisés. Il précise également comment les mesures de compensation écologiques dues par les projets d’un territoire sont mises en œuvre en priorité au sein de ces zones préférentielles. Enfin, il prévoit que l’étude d’impact des projets d’aménagement intègre les conclusions d’une « étude d’optimisation de la densité des constructions ».
Références : les textes modifiés par le décret peuvent être consultés, dans leur rédaction issue de cette modification, sur le site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr).

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